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Suite à un vote sur Jérusalem, Israël suspend sa coopération avec l'Unesco
Israël a annoncé vendredi 14 octobre suspendre sa coopération avec l'Unesco au lendemain d'un vote dénoncé en Israël comme niant le lien historique millénaire entre les juifs et Jérusalem.
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L'Unesco a approuvé le 13 octobre un texte sur la "Palestine occupée" soumis par sept pays arabes visant à la "sauvegarde du patrimoine culturel de la Palestine et du caractère distinctif de Jérusalem-Est".
L'Unesco accusée de "soutien au terrorisme islamiste" par Israël
Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Education Naftali Bennett accuse l'Unesco d'apporter un "soutien immédiat au terrorisme islamiste", et annonce la suspension par la commission israélienne de l'Unesco de "toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale".Cette décision se traduit par le refus de rencontrer des représentants de l'Unesco ou de participer à des conférences internationales, a précisé le ministère, compétent en la matière.
Le texte approuvé le 13 octobre
Jérusalem-Est est la partie palestinienne de Jérusalem occupée depuis 1967 par Israël et depuis annexée. C'est là, au coeur du conflit israélien, que se trouve l'ultra-sensible esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam et site le plus sacré pour les juifs qui le révèrent comme le mont du Temple, là où se dressait le second temple juif détruit par les Romains en 70. Par un héritage historique, la Jordanie continue à administrer l'esplanade, mais Israël en contrôle tous les accès.Le texte approuvé jeudi dénonce les empiètements israéliens sur l'autorité de la Jordanie, les incursions israéliennes sur l'esplanade ou encore les restrictions d'accès imposées aux fidèles musulmans. Approuvé en commission, le texte devrait être formellement adopté la semaine prochaine en conseil exécutif.
L'indignation en Israël
Il a provoqué une indignation quasiment unanime de la classe politique israélienne, scandalisée notamment par le fait que le texte ne fasse jamais référence à l'esplanade sous l'appellation de mont du Temple et désigne d'abord par son nom arabe(al-Buraq) le parvis du mur des Lamentations en mettant "mur des Lamentations" entre guillemets.Dans sa lettre, Naftali Bennett parle de décision "honteuse". Il relève que quelques jours auparavant un Palestinien a tué deux Israéliens à Jérusalem-Est. Le Palestinien s'érigeait en protecteur de l'esplanade et avait été emprisonné par le passé par Israël pour ses prises de position au sujet du site. "Le prochain terroriste pourrait très bien trouver son inspiration et sa légitimité dans l'acte lamentable de l'Unesco", dit Naftali Bennett.
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