Trafic d'art : plus de 6 000 artefacts récupérés lors d'une vaste opération policière en Europe

L'opération, baptisée "Pandora VIII", a été conduite dans des lieux de transit, à des postes-frontières, dans des musées, chez des particuliers et sur internet.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Photographie montrant le logo de l'Organisation internationale de police criminelle, Interpol, dans le hall du siège, à Lyon, le 5 septembre 2023. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Pièces anciennes, amphores et tableaux font partie des quelque 6 400 objets d'art retrouvés au cours d'une opération annuelle soutenue par Interpol et Europol dans une vingtaine de pays européens, a annoncé Interpol vendredi 19 juillet. Quatre-vingt-cinq personnes ont été également arrêtées, indique l'Organisation internationale de police criminelle.

L'opération a consisté en "plusieurs milliers de vérifications" dans des aéroports, ports, points de passage frontaliers, maisons de ventes aux enchères, musées et résidences privés, mais aussi sur internet, explique Interpol dans un communiqué (lien en anglais).

Les pays qui ont participé à l'opération "Pandora VIII" sont l'Albanie, l'Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la République tchèque, la Croatie, Chypre, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, Malte, le Monténégro, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, l'Espagne, la Serbie, la Suède, l'Ukraine et le Royaume-Uni.

Des trésors archéologiques volés en Ukraine

Elles ont été volées en Ukraine et transportées illégalement en Espagne. En République tchèque, la police a intercepté une statue de saint Bartholomé, datant du milieu du XVIIe siècle, un "artefact culturel national" volé en 1994 dans une chapelle à Rimov.

Les autorités espagnoles, en collaboration avec leurs collègues ukrainiens, ont ainsi mis la main sur onze objets en or dont la valeur est estimée à 60 millions d'euros, dans un trafic de pièces archéologiques de la culture scythe.

Les autorités françaises ont saisi, elles, un tableau exporté illégalement de l'artiste vietnamien Mai-Thu, évalué à près de 170 000 euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.