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Mont Saint-Michel : l'Etat triple sa contribution et charge un établissement public de la gestion

Le Mont-Saint-Michel, site le plus visité de Normandie, sera géré à partir du 1er janvier par un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) dans lequel l'État triplera sa contribution, a annoncé vendredi le ministère de la Culture.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Mont-Saint-Michel en septembre 2019. (JOEL SAGET / AFP)

Alors même qu'un autre établissement public vient de voir le jour pour le chantier Notre-Dame, le ministre de la Culture Franck Riester a salué l'entrée en vigueur de ce nouvel EPIC pour gérer la "Merveille".


"La réussite de ce projet hors-normes dépend maintenant de chacun : du gouvernement, déterminé à s'engager dans la durée au service d'un site mondialement connu et qui parle au coeur de tous les Français, autant que des acteurs territoriaux pour lesquels le nouvel établissement représente un nouveau levier de développement", a-t-il prévenu.

"Dépenses très importantes" à venir

Chaque jour en moyenne 30.000 touristes fréquentent le Mont-Saint-Michel.
Un rapport de l'ex-préfète de Normandie Nicole Klein et du président du Centre des monuments nationaux (CMN) Philippe Belaval remis à Matignon en 2017 annonçait des "dépenses très importantes" à venir.


L'ex-PDG de la Monnaie de Paris Christophe Beaux avait été nommé en mars "préfigurateur" du futur EPIC, chargé de résoudre les problèmes, en particulier le déficit des navettes qui relient le parking à l'entrée du Mont. L'EPIC, a indiqué le ministère de la Culture, assurera, "en complète synergie avec l'Abbaye, gérée par le CMN, une gestion unifiée du site, qu'il s'agisse du fonctionnement des équipements hydrauliques nécessaires au rétablissement du caractère maritime, de l'accueil du public dans l'Abbaye, ou encore de celle des navettes et des parkings".

7 millions d'euros sur trois ans

Son conseil d'administration comprendra autant de représentants de l'État que des collectivités territoriales, à la fois normandes et bretonnes. "Le gouvernement souhaite qu'il soit présidé par un élu local", a précisé le communiqué. "L'État triplera la contribution qui était la sienne jusqu'à présent dans le cadre du syndicat mixte auquel le nouvel EPIC a vocation à se substituer", a-t-il ajouté.


A cet engagement au sein de l'EPIC s'ajoutera la poursuite par le CMN de son action de conservation et de mise en valeur de l'Abbaye et ses remparts : il consacrera sur trois ans 7 millions d'euros à la restauration du Mont-Saint-Michel.

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