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Un millionnaire angolais veut racheter 85 Miro pour les exposer au Portugal
Un millionnaire angolais, Rui Costa Reis, a soumis au gouvernement portugais une offre visant à racheter les 85 oeuvres de l'artiste espagnol Joan Miro que la maison Christie compte remettre en vente aux enchères en juin, a rapporté jeudi le journal Diario economico.
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L'Etat portugais cherche à renflouer ses caisses
Ce fils d'émigrés portugais, qui a fait fortune dans les céréales, propose de débourser 44 millions d'euros pour la collection à condition que celle-ci soit exposée pendant 50 ans au Portugal. Rui Costa Reis, 46 ans, qui s'est également lancé dans la production de films à Hollywood, a choisi comme lieu d'exposition Porto, la grande ville du nord du pays, dont sa mère est originaire.
La décision du gouvernement de vendre les 85 oeuvres de Miro pour renflouer les caisses de l'Etat avait mis en émoi les milieux culturels et l'opposition socialiste qui avait saisi la justice pour bloquer la vente. Interrogé par l'AFP, le gouvernement portugais n'a pas réagi dans l'immédiat.
Une collection estimée à 36,4 millions d'euros
Christie's estime la valeur globale des 85 Miro à plus de 30 millions de livres (36,4 millions d'euros), présentant les oeuvres comme l'"une des plus vastes et impressionnantes collections de l'artiste jamais mises aux enchères".
Ces oeuvres étaient devenues propriété de l'État portugais à la suite de la nationalisation en 2008 de leur détenteur, la banque BPN, qui avait subi d'importantes pertes dues à des opérations frauduleuses.
Une vente controversée programmée en juin
Refroidie par les démêlés judiciaires au Portugal, la maison Christie's avait annulé in extremis une première vente aux enchères des oeuvres prévue début février à Londres avant d'en programmer une autre pour juin.
Celle-ci risque toutefois d'être suspendue par la justice portugaise, en raison de nouveaux recours introduits par le parquet général qui juge que les oeuvres "font partie du patrimoine culturel du pays".
Début février, le tribunal administratif de Lisbonne avait décidé de ne pas suspendre la vente de cette collection en raison de vices de forme, tout en pointant des "irrégularités" dans la sortie des oeuvres du Portugal qui n'a pas été autorisée à temps.
Après l'annulation de la vente par Christie's, les oeuvres sont retournées au Portugal où elles ont été déposées dans les locaux de la banque publique Caixa Geral de depositos (CGD).
Ce fils d'émigrés portugais, qui a fait fortune dans les céréales, propose de débourser 44 millions d'euros pour la collection à condition que celle-ci soit exposée pendant 50 ans au Portugal. Rui Costa Reis, 46 ans, qui s'est également lancé dans la production de films à Hollywood, a choisi comme lieu d'exposition Porto, la grande ville du nord du pays, dont sa mère est originaire.
La décision du gouvernement de vendre les 85 oeuvres de Miro pour renflouer les caisses de l'Etat avait mis en émoi les milieux culturels et l'opposition socialiste qui avait saisi la justice pour bloquer la vente. Interrogé par l'AFP, le gouvernement portugais n'a pas réagi dans l'immédiat.
Une collection estimée à 36,4 millions d'euros
Christie's estime la valeur globale des 85 Miro à plus de 30 millions de livres (36,4 millions d'euros), présentant les oeuvres comme l'"une des plus vastes et impressionnantes collections de l'artiste jamais mises aux enchères".
Ces oeuvres étaient devenues propriété de l'État portugais à la suite de la nationalisation en 2008 de leur détenteur, la banque BPN, qui avait subi d'importantes pertes dues à des opérations frauduleuses.
Une vente controversée programmée en juin
Refroidie par les démêlés judiciaires au Portugal, la maison Christie's avait annulé in extremis une première vente aux enchères des oeuvres prévue début février à Londres avant d'en programmer une autre pour juin.
Celle-ci risque toutefois d'être suspendue par la justice portugaise, en raison de nouveaux recours introduits par le parquet général qui juge que les oeuvres "font partie du patrimoine culturel du pays".
Début février, le tribunal administratif de Lisbonne avait décidé de ne pas suspendre la vente de cette collection en raison de vices de forme, tout en pointant des "irrégularités" dans la sortie des oeuvres du Portugal qui n'a pas été autorisée à temps.
Après l'annulation de la vente par Christie's, les oeuvres sont retournées au Portugal où elles ont été déposées dans les locaux de la banque publique Caixa Geral de depositos (CGD).
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