Paul Newman emporté par un cancer

Six notes de musique qui trottent dans la tête...

 Années 30. Celles de la Grande Dépression aux Etats-Unis. Henry Gondorff, roi de l'arnaque... Autre musique : “Rain drops are falling on my head...”. Butch Cassidy et Sundance Kid, deux bandits qui s'attaquent aux trains, sont poursuivis par les détectives de l'agence Pinkerton jusqu'en Bolivie... “L'Arnaque” et “Butch Cassidy et le Kid”, deux films de George Roy Hill qui sont peut-être les premiers qui viennent à l'esprit quand on pense à Paul Newman. Deux succès partagés avec Robert Redford. En 53 ans de carrière sur grand écran, Paul Newman a laissé bien d'autres traces dans les salles obscures. Tous ceux qui voudront lui tirer un dernier coup de chapeau n'auront que l'embarras du choix entre “La chatte sur un toit brûlant” (1958, inoubliable avec Elisabeth Taylor), “Le gaucher” (1958), “Exodus” (1960), “Le rideau déchiré” (1966, d'Alfred Hitchcock, avec une des scènes de meurtres les plus poignantes de l'histoire du cinéma), “Luke la main froide” (1967), “La couleur de l'argent” (1986, pour lequel il remporta l'Oscar du meilleur acteur), jusqu'au dessin animé “Cars”, en 2006, où il prêtait sa voix à l'un des personnages. _ Ce fut là sa dernière prestation au cinéma. L'an dernier, il avait annoncé qu'il mettait fin à sa carrière, après une soixantaine de films.Engagé politiquement, fer de lance du combat pour les droits civiques aux Etats-Unis, Newman s'est notament opposé au président Richard Nixon. Il a aussi su utiliser sa notoriété pour soutenir d'autres combats, humanitaires ceux-là, avec la ligne de produits créée par sa fondation, Newman's own. En 2006, les dons de la fondation à divers oeuvres caritatives dépassaient les 200 millions de dollars.