Les menaces à l'encontre d'Emma Watson étaient un canular
Après son plaidoyer féministe à l'ONU, l'actrice était visée par des menaces de divulgation de photos intimes. Il s'agissait, en fait, d'un coup monté.
Le compte à rebours devait prendre fin, samedi 27 septembre, avec la publication de photos d'Emma Watson nue. L'actrice britannique, auteure d'un discours féministe remarqué à la tribune de l'ONU à New York (Etats-Unis), était la cible d'un site lui reprochant ses propos et qui la menaçait d'être "la prochaine" star victime du scandale des photos piratées. Tout cela était faux.
Le site en question est l'œuvre d'un "gang de spammers prolifiques" en quête de clics et d'une "expérience sociale", indique le site américain Business Insider (en anglais). Ce groupe est allé jusqu'à remplacer la page du compte à rebours par le site d'une fausse société de marketing. Baptisée Rantic, l'entreprise fantôme affirmait agir pour le compte d'agents d'actrices, afin de faire fermer le forum américain 4chan, impliqué dans le scandale des photos piratées. Là encore, cette "campagne de communication" était un canular.
Un discours salué à travers le monde
Si ces sites étaient faux, certains messages haineux sur des forums de discussion américains ne l'étaient pas. Des internautes anonymes ont espéré la divulgation de photos de l'actrice, connue pour son rôle dans Harry Potter. "C'est pour de vrai, et ça se passera ce week-end. Cette s*** féministe d’Emma va révéler au monde qu’elle est aussi p*** que n’importe quelle autre femme", affirmait l'un d'eux dans un message repéré par le site du Monde.
Emma Watson a déclamé, dimanche 21 septembre, un discours de 12 minutes à la tribune de l'ONU, salué à travers le monde, dans lequel elle se dit "féministe et fière de l'être". Nommée ambassadrice de bonne volonté d'ONU Femmes en juillet 2014, l'actrice s'exprimait dans le cadre du lancement d'une campagne intitulée "HeForShe", appelant les hommes à se mobiliser en faveur de l'égalité des sexes. Elle n'imaginait sans doute pas que son discours susciterait de telles réactions sur internet.
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