Cet article date de plus de neuf ans.

Des centaines de fans pour entrapercevoir Kim Kardashian à Paris

La star de téléréalité américaine était, pour quelques heures, sur les Champs-Elysées. Elle y lançait, en France, une gamme de produits capillaires à son nom.

Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
Kim Kardashian, à Paris, le 15 avril 2015.  (THIBAULT CAMUS/AP/SIPA / AP)

Ils sont des centaines, peut-être même des milliers, agglutinés sous un soleil de plomb le long de deux rangées d'imposantes barrières dressées en travers du trottoir, encadrés par des dizaines de vigiles aux aguets. Du côté ensoleillé des Champs-Elysées, une foule compacte attend avec fébrilité la venue de Kim Kardashian, mercredi 15 avril.

La star de téléréalité américaine fait escale à Paris, dans le magasin phare d'une chaîne de parfumeries, pour le lancement français d'une gamme de produits de soins capillaires à son nom. L'occasion pour ses fans et pour des hordes de curieux de voir enfin en chair et en os la jeune femme de 34 ans, dont la vie et la plastique s'étalent à la télévision et dans la presse people à longueur de journée. Francetv info y était et a rencontré quelques-uns de ces paparazzis d'un jour. 

Samira a gagné et invité sa copine Lila, fan de Kim 

Samira et Lila attendent le long des barrières qui contiennent la foule. Mais elles sont du bon côté. Tout près de la porte d'entrée du magasin. Les deux copines de 24 et 26 ans vont avoir la chance de rencontrer la fashionista. La première a gagné le concours organisé par la chaîne de parfumeries. Samira sourit et cache sa timidité sous son voile. Elle n'est pas fan de Kim Kardashian. Mais elle a tenu à partager sa bonne fortune - et son invitation pour deux personnes - avec sa copine. "Trop la chance", commente envieuse Cindy, une jeune fille tirée à quatre épingles, juste derrière les deux copines. Elle "reste là". "C'est stratégique", explique-t-elle. Elle compte "courir devant quand Kim arrivera, pour la voir".

Lila, elle, suit quotidiennement les aventures de "L'incroyable Famille Kardashian", l'émission de téléréalité qui raconte le quotidien de ces starlettes. Des trois sœurs Kardashian, c'est Khloé et son tempérament qu'elle préfère. Pour autant, elle ne tarit pas d'éloge pour Kim, avec qui elle "espère faire un selfie". Elle "aime sa façon d'être, ses cheveux, ses habits, son ventre plat", même si elle sait que son idole le doit sans doute à un gaine. Bref, "elle est belle". Mais elle ne veut "pas lui ressembler direct". "Parce qu'elle est un peu refaite." Elle envie aussi cette existence de luxe : "J'aime bien sa vie. Elle voyage beaucoup."

Margerie et Michael, venus pour le foot,  en profitent

Bien plus loin dans la foule, à quelques pas du début du tapis rouge, Margerie et Michael patientent eux aussi. Ils sont venus de Laval (Mayenne). C'est le quart de finale de Ligue des champions, dans la soirée, qui les amène à Paris. Michael arbore un maillot du Paris Saint-Germain floqué au nom de David Luiz. Le supporter du PSG espère voir son équipe gagner au Parc des Princes face au FC Barcelone. En attendant le match, le couple se promenait sur les Champs-Elysées. Ils ont vu un attroupement et se sont approchés. Quand ils ont su que la foule attendait Kim Kardashian, ils sont restés "par curiosité", pour "la voir en vrai".

"Je l'aime bien", glisse la jeune fille. "On ne va pas se le cacher, elle est très retouchée, mais je pense qu'elle est quand même très belle." Elle espère confirmer cette impression. Le jeune homme n'a pas cette pudeur. Il assure que son regard sera surtout attiré par les fesses de la vedette de téléréalité. Une plastique que la jeune femme exhibe dans les pages des magazines et sur des vidéos promotionnelles comme un argument marketing.

Lucie, Charlotte et Olympe, fans et copines de barrière

A les écouter bavarder, on pourrait croire que Lucie, Charlotte et Olympe sont des amies de longue date. Pourtant, il n'en est rien. Les trois adolescentes se sont rencontrées il y a tout juste trois heures, aux abords des barrières. Du haut de leurs 14 ans, elles ont fait le trajet depuis la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne jusque sur les Champs-Eysées pour voir leur idole. Elles sont aux premières loges, à mi-chemin entre le bord du trottoir où la star sortira de sa voiture aux vitres fumées et la boutique où elle rentrera faire la promotion de sa ligne de cosmétiques. Elles espèrent aussi voir ses sœurs Khloé et Kourtney, son mari Kanye West, leur fille North. "D'après ce qu'on a lu sur internet, c'est 50/50."

Elles sont "trop fans" de Kim Kardashian, dont elles suivent les moindres faits et gestes sur internet. Mais elles peinent un peu à expliquer pourquoi. Il y a bien "sa classe", "sa beauté, ce "truc particulier", mais surtout "c'est Kim Kardashian". Elles sont équipées pour prendre des photos, des vidéos et même faire signer des autographes. Les produits de soins capillaires estampillés Kardashian, elles assurent qu'elles les achèteront parce que "c'est quand même Kim Kardashian qui les fait." Avec ses deux sœurs, et surtout une marque de cosmétiques américaine. Mais en attendant, "il fait trop chaud." 

Darwiche-Chadi repart avec un shampoing sec dédicacé

Darwiche-Chadi, un Sénégalais de 19 ans étudiant à Paris, est l'un des rares à avoir pu approcher Kim Kardashian. Il ne tarit désormais pas d'éloges sur cette héroïne de téléréalité qu'il "mate" d'habitude "comme ça, sans plus", sur sa télévision. "C'est vraiment impressionnant, ça n'a rien à voir avec la télé, confie-t-il. Elle est vraiment jolie. Juste magnifique. Pas une imperfection. Y a pas de mots pour la décrire."

Et en plus, "elle est vraiment gentille""Elle m'a dit : 'Thank you for coming. Nice to meet you.' J'ai répondu : 'Thank you. You're beautiful.'" Après ces quelques politesses et compliments échangés en anglais, il a pu poser aux côtés de Kim Kardashian pour une photo. Il recevra l'image dans trois semaines. Avec sa bouteille de shampoing sec dédicacée, ce sera son seul souvenir. "A l'intérieur, on n'avait pas le droit aux portables. Si on le sortait, on se faisait jeter."

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.