Joan Baez refusée à l'entrée d'une boîte parisienne : "On ne pratique aucune discrimination", assure le directeur adjoint
La chanteuse américaine a été refoulée à l'entrée du Pachamama, une discothèque du quartier de Bastille, à cause de ses chaussures jugées "trop légères". Elle n'a pas insisté pour entrer, préférant ne pas dire qui elle était.
"Pour une fois que je portais des chaussures", a ironisé Joan Baez sur Twitter vendredi. En pleine tournée d'adieu à l'Olympia, l'icône américaine de la musique folk, qu'on a souvent vue pieds nus, a été recalée jeudi soir à l'entrée d'un célèbre club de la capitale, le Pachamama, situé près de la place de la Bastille, dans le 11e arrondissement. En cause ? Ses chaussures, "trop légères d'après les deux physionomistes", s'insurge dans un tweet Yazid Manou, qui accompagnait la star de 77 ans.
Devinez quoi ? J"étais seul avec #JoanBaez qui voulait aller danser ce soir après son 8ème Olympia. Nous étions devant le #Pachamama à Bastille qui nous a refusé l'entrée à cause des chaussures de Joan jugées trop légères d'après les 2 physionomistes : incroyable mais vrai !!! pic.twitter.com/TPMTLcTr90
— Yazid Manou (@Yazidmanou) 14 juin 2018
"On l'a refusée sans que l'on sache que c'était elle"
Contacté par franceinfo, Friedrich Hartwig, le directeur adjoint du club, explique : "Joan Baez s'est présentée à la porte de l'établissement, de manière très naturelle, propre à son image, sans dire qui elle était". Il poursuit : "On l'a refusée sans que l'on sache que c'était elle, bien sûr."
Elle n'a absolument pas insisté pour entrer. Et encore moins argué qu'elle était une personne connue.
Friedrich Hartwig, directeur adjoint du Pachamamaà franceinfo
Pour Friedrich Hartwig, cette décision était avant tout motivée par des raisons de sécurité : "L'agent qui l'a refusée est mortifié. Mais il n'a fait qu'appliquer les règles : il peut y avoir du verre cassé par terre, c'est pour cette raison qu'on ne laisse pas entrer les gens avec des ballerines", explique-t-il à franceinfo. "On est un club populaire, en aucun cas un club select du 8e arrondissement", conclut-il, visiblement éprouvé par les "insultes reçues sur les réseaux sociaux".
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.