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Joan Baez refusée à l'entrée d'une boîte parisienne : "On ne pratique aucune discrimination", assure le directeur adjoint

La chanteuse américaine a été refoulée à l'entrée du Pachamama, une discothèque du quartier de Bastille, à cause de ses chaussures jugées "trop légères". Elle n'a pas insisté pour entrer, préférant ne pas dire qui elle était.

Article rédigé par franceinfo - Juliette Campion
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Joan Baez au Bozar, à Bruxelles (Belgique), le 21 mai 2018. (JEAN-MARC QUINET / BELGA MAG)

"Pour une fois que je portais des chaussures", a ironisé Joan Baez sur Twitter vendredi. En pleine tournée d'adieu à l'Olympia, l'icône américaine de la musique folk, qu'on a souvent vue pieds nus, a été recalée jeudi soir à l'entrée d'un célèbre club de la capitale, le Pachamama, situé près de la place de la Bastille, dans le 11e arrondissement. En cause ? Ses chaussures, "trop légères d'après les deux physionomistes", s'insurge dans un tweet Yazid Manou, qui accompagnait la star de 77 ans. 

"On l'a refusée sans que l'on sache que c'était elle"

Contacté par franceinfo, Friedrich Hartwig, le directeur adjoint du club, explique : "Joan Baez s'est présentée à la porte de l'établissement, de manière très naturelle, propre à son image, sans dire qui elle était". Il poursuit : "On l'a refusée sans que l'on sache que c'était elle, bien sûr."

Elle n'a absolument pas insisté pour entrer. Et encore moins argué qu'elle était une personne connue.

Friedrich Hartwig, directeur adjoint du Pachamama

à franceinfo

Pour Friedrich Hartwig, cette décision était avant tout motivée par des raisons de sécurité : "L'agent qui l'a refusée est mortifié. Mais il n'a fait qu'appliquer les règles : il peut y avoir du verre cassé par terre, c'est pour cette raison qu'on ne laisse pas entrer les gens avec des ballerines", explique-t-il à franceinfo. "On est un club populaire, en aucun cas un club select du 8e arrondissement", conclut-il, visiblement éprouvé par les "insultes reçues sur les réseaux sociaux"

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