Thomas Vergara assure avoir été blessé au couteau par Nabilla lors d'une altercation
Le compagnon de la starlette a soutenu cette version des faits devant le juge.
C'est la première fois qu'il met Nabilla en cause devant la justice. Le compagnon de la starlette, Thomas Vergara, a assuré mardi 18 novembre avoir bien été blessé d'un coup de couteau par cette dernière lors de son audition devant le juge d'instruction, contredisant la version de la vedette de téléréalité. L'information a été révélée mercredi par le parquet.
Soupçonnée d'avoir porté un coup de couteau au thorax de son compagnon dans la nuit du 6 au 7 novembre dans un appart'hôtel de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), la jeune femme de 22 ans a livré plusieurs scénarios depuis les faits. Elle a notamment affirmé que son petit-ami, sous l'emprise de cocaïne, s'était blessé tout seul.
Le couteau nettoyé et jeté à quelques mètres de l'hôtel
Le jeune homme de 28 ans, entendu mardi soir pendant plus de sept heures dans le bureau de la juge d'instruction du tribunal de grande instance de Nanterre, "a clairement contredit cette version des faits", affirme le parquet. Selon lui, une altercation a éclaté dans la chambre d'hôtel pour "un motif futile". Puis "le ton est monté et il a reçu ce coup de couteau. A ce stade, on ne sait pas s'il a été porté volontairement ou dans la confusion par Nabilla", rapporte le ministère public.
D'après Thomas Vergara, Nabilla Benattia a ensuite "nettoyé le couteau et l'a jeté à quelques mètres de l'hôtel", à l'endroit où les enquêteurs l'ont retrouvé. Il a indiqué lors de son audition que "la thèse selon laquelle il se serait lui-même porté les coups était fantaisiste", a confirmé Thierry Fradet, l'avocat de Thomas Vergara, à l'AFP.
C'est la première fois que le jeune homme met en cause sa compagne devant la justice. Il avait dans un premier temps évoqué, de concert avec elle, une agression par trois inconnus. Cette version a été démentie par les premiers éléments de l'enquête, notamment les images de vidéosurveillance.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.