Trop cher pour Oprah Winfrey, le sac ? L'animatrice se dit victime de racisme

Oprah Winfrey a-t-elle été victime de racisme dans une boutique de luxe de Zurich (Suisse) ? C'est ce qu'a affirmé la reine des talk-shows américains dans un entretien avec l'animateur Larry King, sur Ora.tv.

Les faits se sont déroulés la semaine précédente, relate Oprah Winfrey. "J'étais à Zurich et je suis sortie pour faire du shopping. Je suis dans un magasin, je suis seule, et je demande à la femme : 'Je voudrais voir ce sac sur l'étagère'. Et elle me répond : 'Non, celui-là est trop cher. Je vais vous montrer celui-ci'".

"Non, non, non, vous ne voulez pas celui-là"

La vendeuse de la boutique de luxe lui vante alors un sac créé pour Jennifer Aniston, mais Oprah Winfrey insiste : "Je veux vraiment voir celui-ci, le noir, qui devait être en lézard ou en crocodile", raconte-t-elle. La vendeuse lui aurait répondu : "Non, non, non, non, non, vous ne voulez pas celui-là." La milliardaire (sa fortune est estimée à environ 2 milliards d'euros) dit avoir songé à rire, ou à revenir pour tout acheter et lancer : "Grosse erreur. Mais j'ai ensuite pensé qu'elle aurait une commission".

Trudie Götz, la propriétaire de la chaîne suisse de boutiques Trois Pommes, a expliqué qu'il s'agissait d'un malentendu. "Ma vendeuse a voulu être trop gentille. Elle lui a expliqué qu'il s'agissait d'un sac à 35 000 francs suisses (environ 28 500 euros) et qu'elle pouvait lui montrer des versions moins chères en autruche, en pur cuir et en velours", s'est-elle défendue. La patronne a ajouté qu'elle ne prévoyait pas de sanctions disciplinaires contre son employée. "C'est une vendeuse très qualifiée. Elle travaille aussi dans la boutique de Saint-Moritz et a l'habitude de traiter avec des clients prestigieux".