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Russie, DSK, alcool : Gérard Depardieu se confie

Gérard Depardieu accorde un long entretien au magazine Télérama de cette semaine. Le monstre sacré du cinéma français raconte sa passion pour le métier d'acteur et explique notamment pourquoi il a accepté d'endosser le rôle de DSK dans "Welcome to New York", le film d'Abel Ferrara qui sortira en vidéo à la demande sur Internet, le 17 mai.

Ouafia Kheniche

Radio France

Publié le 07/05/2014 13:58 Mis à jour le 14/05/2014 14:52

Temps de lecture : 1min

"Je ne me suis pas
précipité dans "Welcome to New York" av ec gourmandise " dit Gérard Depardieu à
propos du film.

Ce qui l'a intéressé,
c'est le côté shakespearien du personnage inspiré par DSK :

"La tragédie d'un
homme au faîte de la puissance et piégé par ses pulsions " explique Depardieu.

Le comédien salue
le côté radical du réalisateur américain Abel Ferrara.

Depardieu est beaucoup plus
tranchant avec le cinéma français. Un cinéma dirigé
selon lui par des "HEC", c'est à dire des commerçiaux ou des énarques qui ont
oublié le sens du récit.

Depardieu dans le prochain film de Kechiche

Une
exception, Abdelatif Kechiche. D'ailleurs, au passage, Gérard Depardieu annonce qu'il jouera dans le prochain film du
réalisateur de La vie d'Adèle .

On lit ici Depardieu
version intime, touchant, fragile, le bon vivant révèle avoir arrêté l'alcool
depuis 5 mois. Le colosse raconte
qu'il est complexé par son physique. Complexé parce qu'il a arrêté l'école à 13
ans et se décrit "analphabète, bègue et hyper émotif " à ses
débuts.

Celui qui vit 7 mois
hors de France revient sur son exil fiscal et justifie sa fascination pour
l'argent par la peur de manquer. Un Depardieu entier,
complexe dans l'excès, à l'image de son ami Vladimir Poutine dont il dit aimer,"
la folie, la violence et les paradoxes ".