Billy Drago, mémorable méchant d'Hollywood, est mort
L'acteur, connu pour ses rôles dans "Les Incorruptibles" et "Charmed", est mort à l'âge de 73 ans.
Gangster, démon, mutant … Au cinéma comme à la télévision, Billy Drago était abonné aux rôles de vilains en tout genre. L'acteur américain est mort lundi 24 juin à Los Angeles, a annoncé son agent au Hollywood Reporter.
Je viens d'apprendre la mort de Billy Drago, il emmène avec lui une partie effrayée de mon enfance ! #Charmed pic.twitter.com/vIl7K8vx4H
— Jérôme G (@ShipouJG) June 27, 2019
Né William Eugene Burrows d'un père acteur et réalisateur, Billy Drago a d'abord porté les casquettes de journaliste et cascadeur. Il lance sa carrière d'acteur en 1979, avec un rôle dans la série No Other Love puis dans le film Windwalker. Il se fait ensuite connaître pour son interprétation du shérif adjoint Mather dans le western de Clint Eastwood Pale Rider, le cavalier solitaire (1985). En 1987, il enfile le mythique costume (blanc) du gangster Frank Nitti, bras droit d'Al Capone dans le film Les Incorruptibles de Brian De Palma. Amateur de films horrifiques, on le retrouve en 2006 dans le remake de La Colline a des yeux d'Alexandre Aja, dans le rôle du terrifiant mutant Jupiter.
Une sacrée gueule du cinéma US vient de nous quitter. #BillyDrago, connu pour son interprétation du gangster Frank Nitti dans Les Incorruptibles en 1987 face à Kevin Costner, a disparu à l'âge de 73 ans. Rob Zombie l'avait dirigé une dernière fois dans The Lords of Salem (2012). pic.twitter.com/CjzCIO3Jgf
— CineHeroes (@Cine_Heroes) June 27, 2019
A la télévision, il est invité dans de nombreuses séries comme Walker Texas Ranger avec Chuck Norris ou Clair de Lune avec Bruce Willis et apparaît au générique des séries X-Files et Supernatural. Son rôle le plus marquant du petit écran reste celui du démon de la peur Barbas, ennemi des sorcières Halliwell dans la série Charmed. En 2001, il fait également une apparition dans le clip de Michael Jackson You Rock My World. Sur Twitter, de nombreux fans ont salué "une sacré gueule du cinéma".
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