Canneseries 2024 : pour Giacomo Gianniotti, ancienne star de "Grey's Anatomy", la série a "trop de succès" pour s'arrêter
Fraîchement renouvelée pour une 21e saison, un record pour une série médicale, Grey's Anatomy a trop bien marché pour s'arrêter, estime auprès de l'AFP un de ses anciens acteurs, Giacomo Gianniotti, de passage au festival Canneseries à Cannes dans le sud-est de la France. "On ne peut pas arrêter cette série, elle a trop de succès", dit en effet celui qui a incarné le médecin Andrew DeLuca pendant six saisons, de 2015 à 2021, jusqu'à la fin tragique de son personnage, courante dans l'hôpital le plus glamour du petit écran.
"Si cette série marche, c'est parce qu'elle a un modèle. Oui, on aime ces personnages. Oui, on aime l'hôpital, mais c'est en fait juste une façon de raconter des histoires sur ce qui se passe dans la société", développe l'acteur italo-canadien.
Elle a traité des thématiques "LGBTQ, des différentes religions, de lois, des droits des femmes. On utilise cette série pour parler de ces sujets. (...) Quand on a un modèle comme ça, on peut le faire pour toujours parce qu'on continue à parler de ce qui se passe actuellement dans le monde, dans l'actualité", ajoute-t-il.
Lui est pourtant passé à autre chose, en témoigne sa nouvelle série Wild Cards, en quête de diffuseur en France et présentée dimanche à Cannes. Dans cette comédie policière américano-canadienne, il incarne un policier rétrogradé amené à collaborer avec une arnaqueuse pétillante, donnant la réplique à Vanessa Morgan, connue pour son rôle dans Riverdale, et Jason Priestley (Beverly Hills).
"C'était amusant de participer à quelque chose de neuf"
"C'était amusant d'être le personnage principal de la série et de participer à la création de quelque chose de neuf", a fait valoir l'acteur recruté pendant la 11e saison de Grey's Anatomy, dont il a pu réaliser un épisode avant de partir.
C'est la première fois qu'il met les pieds en France. "Quand je viens en Italie [où il est né], ma grand-mère me kidnappe", déclare-t-il en riant.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.