Les Shadoks pompent à Azay-le-Rideau
L'exposition avait attiré 30 000 visiteurs l'année dernière à Sète. La ville d'Azay-le-Rideau a investi 28 000 euros pour la faire venir pour 4 mois. Un pari pour offrir aux visiteurs et aux habitants de la région une saison culturelle diversifiée. Présentée jusqu'au 29 octobre, elle présente 200 pièces (dessins, documents rares, story-boards, vidéos et produits dérivés), pour revivre l'expérience cathodique des Shadocks.
Les oiseaux créés par Jacques Rouxel ont débarqué sur l'ORTF en 1968. Et déjà le combat avait été dur pour imposer ces ovnis télévisuels dans le monde très formaté et codé de la télévision des années 1960. "Tous les directeurs de l'ORTF avaient refusé les Shadoks, car ils trouvaient que ce n'était pas adapté au public. C'est Emile Biazini qui a dit oui. C'est grâce à lui que les Shadoks ont pu voir le jour", explique Thierry Dejean, commissaire de l'exposition. Mais les Français n'étaient pas tous prêts à la folie et le côté absurde de ces oiseaux improbables, obsédés par la construction de machines qui ne fonctionnaient pas. Dès la première diffusion, le programme fit polémique et on estima à l'époque qu'il y avait autant de fans que de détracteurs du programme. Au fil des ans, l'émission est devenue culte pour plusieurs générations, notamment grâce à la voix inimitable de Claude Piéplu, qui faisait la voix off.
Une polémique qui donna l'idée d'une émission à Jean Yanne
La quantité très importante de courriers de téléspectateurs (1525 ont été conservés et on estime que 5000 environ ont été reçus), a donné lieu à une autre émission devenue culte, "Les Français écrivent aux Shadoks", dans laquelle Jean Yanne, et parfois Daniel Prévost et les Charlots, lisaient ces lettres.
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