"Ouija", une série pour explorer les relations franco-allemandes

Diffusée dès jeudi sur France 3, cette série met en scène des jeunes lycéens français et leurs correspondants allemands, lancés dans une enquête sur une affaire remontant à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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Affiche de la série "Ouija, un été meurtrier", réalisée par Thomas Bourguignon, Jörg Winger, 2024. (FRANCETV)

Des lycéens allemands débarquant en Provence, des séances de spiritisme faisant replonger dans le passé, et un homme qui disparaît : la série Ouija, un été meurtrier, à partir de jeudi 15 août sur France 3 et france.tv, mêle les genres et les époques avec un regard décalé.

Bruno Solo, Ophélia Kolb, Patrick Mille et Anne Le Ny jouent aux côtés d'acteurs allemands comme Katharina Schüttler et Stefan Konarske dans ces six épisodes de 45 minutes ménageant suspense et rebondissements, sur fond d'été 1982.

Thomas Bourguignon, l'un des producteurs et réalisateurs de Baron noir, a créé la série avec Joerg Winger, à l'origine de Deutschland 83.

Incursion dans le paranormal

"On voulait explorer les relations franco-allemandes à travers une série ludique, et qui a du fond", expliquent-ils dans la présentation de la série produite par Kwaï et Big Window. Elle raconte ainsi "comment trois générations se retrouvent impliquées dans un drame, à cause d'une tragédie qui s'est produite quarante ans plus tôt".

Provence, été 1982. Des lycéens français et leurs correspondants allemands font une séance de spiritisme. Les jeunes gens tentent de communiquer avec les esprits via une planche "Ouija", sur laquelle figure l'alphabet et dont le nom vient du "oui" français et du "ja" allemand. Peu après, une série d’événements tragiques s’abat sur le village. Auraient-ils réveillé un esprit maléfique ? Les jeunes vont se lancer dans une enquête sur l’origine du mal qui frappe leurs familles.

Cette incursion du paranormal n'est qu'un prétexte pour mieux explorer la psyché des personnages et relancer l'enquête de ces jeunes gens sur des faits s'étant produits lors de l'épuration en 1944.

Contribuant au rythme haletant des épisodes, la musique de Ouija, un été meurtrier associe les compositions de Yuksek, figure de l'électro, et des chansons de Balavoine ou de The Alan Parsons Project.

Les références à la culture de l'époque sont nombreuses, de la Coupe du monde de football de 1982 au walkman et à Sophie Marceau. Mais la série policière prend parfois des accents de "teen drama" et peut largement rassembler les téléspectateurs.

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