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Après l'Opéra Garnier, les intermittents occupent le Carreau du Temple à Paris
Une centaine d'intermittents occupaient vendredi le Carreau du Temple afin de "peser" sur les négociations sur l'assurance-chômage qui pourraient conduire à une baisse de leurs droits. Après avoir quitté vendredi matin l'Opéra Garnier, 150 intermittents se sont installés dans ce nouveau lieu pluridisciplinaire de la Ville de Paris. Ils ont prévu de rester sur place "sans doute plusieurs jours".
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Les intermittents ont prévu de rester sur place "sans doute plusieurs jours", a annoncé Fabien André du Syndeac (syndicat des employeurs du spectacle). Peu avant 20H00, les discussions entre syndicats de salariés et d'employeurs se poursuivaient toujours en petits comités au Medef, sans qu'une issue se dessine clairement.
"Cette nouvelle action a pour objet de rappeler au Medef que nous n'accepterons pas la mise à mal des droits à l'assurance-chômage des privés d'emploi et singulièrement des professionnels du spectacle relevant des annexes 8 et10", a indiqué la CGT Spectacle. Les intermittents ont prévu de rester sur place "sans doute plusieurs jours", a prévenu Fabien André du Syndeac (employeurs du spectacle).
Les intermittents, qui occupaient l'Opéra Garnier, ont quitté les lieux à la mi-journée comme ils s'y étaient engagés auprès du ministère de la Culture et de la direction de l'Opéra, après une assemblée générale suivie par quelque 200 personnes.
L'occupation du Carreau du Temple -récemment rénové et dont l'ouverture officielle au public est prévue le 25 avril- est une façon "d'interpeller les pouvoirs publics", alors que le gouvernement doit agréer la convention d'assurance-chômage, a indiqué Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle, lors d'une interruption des négociations au siège du Medef.
De difficiles négociations sur le régime d'assurance-chômage
Syndicats de salariés et patronat ont repris vendredi matin de difficiles négociations sur le régime d'assurance-chômage. Sur le dossier des intermittents (112.000 indemnisés par l'assurance-chômage), les employeurs avaient fait une concession jeudi, en abandonnant l'idée de supprimer leur régime spécifique.
Mais ils réclament désormais un plafonnement immédiat de l'allocation à 3.129 euros brut mensuels maximum, une hausse des cotisations des intermittents et de leurs employeurs, ainsi que l'ouverture de discussions avec l'Etat en vue d'une réforme de plus grande ampleur.
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