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Le comédien voltigeur Boris Gibé en quête d'"Absolu" dans son silo

Une immense boite de métal a trouvé place dans le cœur du centre ville de Besançon. Un silo en colimaçon destiné à recevoir le nouveau spectacle du circassien Boris Gibé. "L'Absolu" sera joué une vingtaine de fois dans un huit-clos vertigineux jusqu'à la fin du mois d'octobre. Installés sur les quatre étages les spectateurs sont invités à regarder le spectacle sous un angle inédit.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Immmense structure de tôle, Le Silo est la nouvelle scène de Boris Gibé pour son spectacle "L'Absolu"
 (Les Choses de Rien )

Durant un mois, la cour de la médiathèque Pierre Bayle de Besançon n'a plus vraiment la même allure. De loin comme de près c'est un peu le choc des matières. Le métal contre la pierre. Le rond face au carré. Laissez-vous tenter par l'expérience de ce Silo mystérieux. A l'intérieur c'est un cœur qui bat, celui de l'Absolu, le nouveau spectacle de Boris Gibé et de sa compagnie Les choses de Rien. Cirque, acrobatie, mais surtout poésie font tourner la tête des spectateurs qui lévitent à 9 mètres de haut.  

Reportage : E. Rivallain / F. Petit / M. Loir

Peur du vertige, s'abstenir

Il se décrit comme du "Cirque métaphysique", Boris Gibé travaille sur son projet depuis 2008. Si l'extérieur de la structure de métal questionne, l'intérieur vertigineux provoque aussi beaucoup d'interrogations. Le public est directement sollicité dans sa posture habituelle de spectateur. "Les derniers spectateurs sont presque à 9 mètres de hauteur, il y a un rapport au vide, au vertige et une perte de repères", explique Anne Tanguy, Directrice de Scène Nationale de Besançon.
  (Cie les Choses de Rien )

Solo dans un silo

A l'intérieur du chapiteau de tôle, le comédien acrobate joue en solo. Seul contre les éléments, il utilise la voltige, la danse et tout son corps pour s'extraire d'un tourbillon infernal. Boris Gibé questionne justement le rien, le vide, l’infini. "C'est un espace vierge qui procure autant de désir que d'angoisse, on est vraiment dans le vertige d'accepter ce vide", raconte Boris Gibé. Pendant une heure et quart, le spectateur embarque dans ce même voyage étourdissant. Serait-ce un rêve ou un mirage ? La réponse se trouve à l'intérieur du Silo. 
  (Jérôme Vila)


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