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Au théâtre Lucernaire, "Miss Nina Simone" révèle la femme derrière l’artiste
Le 21 avril 2003, Nina Simone, l’une des étoiles les plus brillantes de la soul et du jazz s’éteignait en France où elle résidait depuis une dizaine d’années. Quinze ans plus tard, un spectacle musical lui rend hommage au théâtre Lucernaire à Paris. Inspiré du roman de Gilles Leroy, "Miss Nina Simone" raconte les dernières années de la vie de l’artiste.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : J-L. Serra / O. Badin / T. Rousseau / T. Guiet
Une femme entre ombre et lumière, à la fois née sous une bonne étoile grâce à un don hors du commun, mais aussi condamnée à la lutte en raison de la couleur de sa peau. Quinze ans après sa mort, Nina Simone demeure une énigme. Le spectacle musical "Miss Nina Simone" ambitionne de lever le voile sur la personnalité de l’une des plus grandes stars du jazz de la deuxième moitié du XXe siècle. Adaptée du livre de Gilles Leroy "Nina Simone, roman" paru en 2013 chez Mercure de France, la pièce raconte la vie de l’artiste à travers ses conversations avec son intendant philippin, Ricardo. Si ce personnage est fictif, les éléments biographiques eux, sont totalement véridiques. L’enfance en Caroline du Nord, les rêves de carrière de pianiste soliste brisés par le racisme (on lui refusera l’inscription au Curtis Institute de Philadephie), les désillusions amoureuses, la maladie (elle était bipolaire), les drogues et la solitude… la vie d’Eunice Kathleen Waymon (son véritable nom) n’a pas été un long fleuve tranquille. C’est sans doute ce qui fait de Nina Simone une artiste à part. Une artiste militante pour la cause noire, une femme en colère, à la fois forte et vulnérable.
Une ambivalence qui a séduit les deux co-auteures de la pièce, Anne Bouvier et Jina Djemba. Cette dernière incarne une Nina Simone forte et résistante, tout comme l’était sa propre mère. "Raconter la femme hors norme que fut Nina Simone est pour moi l’opportunité de rendre hommage à ma mère Nina Naoumova et à la femme plurielle qu’elle incarnait à mes yeux." Un rôle très personnel donc pour la chanteuse et comédienne qui alterne narration et récital. Un bel hommage.
Une femme entre ombre et lumière, à la fois née sous une bonne étoile grâce à un don hors du commun, mais aussi condamnée à la lutte en raison de la couleur de sa peau. Quinze ans après sa mort, Nina Simone demeure une énigme. Le spectacle musical "Miss Nina Simone" ambitionne de lever le voile sur la personnalité de l’une des plus grandes stars du jazz de la deuxième moitié du XXe siècle. Adaptée du livre de Gilles Leroy "Nina Simone, roman" paru en 2013 chez Mercure de France, la pièce raconte la vie de l’artiste à travers ses conversations avec son intendant philippin, Ricardo. Si ce personnage est fictif, les éléments biographiques eux, sont totalement véridiques. L’enfance en Caroline du Nord, les rêves de carrière de pianiste soliste brisés par le racisme (on lui refusera l’inscription au Curtis Institute de Philadephie), les désillusions amoureuses, la maladie (elle était bipolaire), les drogues et la solitude… la vie d’Eunice Kathleen Waymon (son véritable nom) n’a pas été un long fleuve tranquille. C’est sans doute ce qui fait de Nina Simone une artiste à part. Une artiste militante pour la cause noire, une femme en colère, à la fois forte et vulnérable.
Une ambivalence qui a séduit les deux co-auteures de la pièce, Anne Bouvier et Jina Djemba. Cette dernière incarne une Nina Simone forte et résistante, tout comme l’était sa propre mère. "Raconter la femme hors norme que fut Nina Simone est pour moi l’opportunité de rendre hommage à ma mère Nina Naoumova et à la femme plurielle qu’elle incarnait à mes yeux." Un rôle très personnel donc pour la chanteuse et comédienne qui alterne narration et récital. Un bel hommage.
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