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Comédies musicales, les recettes du succès
Notre Dame de Paris, My Fair Lady, La Belle et la Bête, Robin des Bois...Les comédies musicales se multiplient et ont trouvé leur public en France, où l’on compte chaque année 2 millions d’entrées . Derrière cette réussite, il y a des mois de préparation. Du choix des comédiens-chanteurs aux costumes, rien n’est laissé au hasard pour attirer les spectateurs.
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Temps de lecture : 3min
Reportage : C. De La Balme, S. Thébaut, V. Vervot-Gaud, E. Delageau, F. Antonin, C. Combaluzer, R. Gardeux, K. Annette
Si les comédies musicales ont réussi à s’imposer en France, il reste encore une grosse marge de progression. On est encore loin de Broadway avec ses 40 théâtres dédiés au genre, ses 12 millions d’entrées en 2011-2012, soit plus d’un milliard de dollars de recettes. Idem en Angleterre avec 14 millions d’entrées soit 7 fois plus qu’en France. Là-bas, depuis longtemps, le « genre » comédie musicale est valorisé, alors que chez nous, il a longtemps été boudé ou considéré comme secondaire.
Pour preuve : dans les pays anglo-saxons, des écoles spécialisées forment des jeunes à ces métiers. Le vivier d’artistes est de fait plus important qu’en France où selon Patrick Niedo, auteur d’une Histoire des comédies musicales (Ed. Ipanema), « on compte 200 artistes de talent qui tournent de projets en projets ». A Paris, deux théâtres misent de plus en plus sur les comédies musicales : le Théâtre du Châtelet qui a accueilli de grandes productions qui font revivre des classiques du genre comme « My Fair Lady » et bientôt "Un Américian à Paris". D’autres comme Mogador accueille des spectacles anglo-saxons en les adaptant au français à l’image du Roi Lion, Mamma Mia ou Sister Act. Un tournant opéré depuis le rachat du théâtre par une multinationale néerlandaise spécialisée dans le spectacle.
Eclatantes réussites, cuisants échecs
Mais derrière les éclatantes réussites que sont Notre Dame de Paris ou La Belle et La Bête, il y a aussi de cuisants échecs qu’on a parfois du mal à expliquer. Parmi eux, on peut citer « Tintin et le Temple du Soleil » en 2004, ou plus récemment le fiasco « Adam et Eve, la seconde chance » en 2012. Quinze jours avant le lancement officiel de la tournée, le producteur Jean-Claude Camus annonçait son annulation. Et pourtant, on avait sorti l’artillerie lourde : Obispo à la composition (il avait fait des merveilles avec « Les 10 commandements »), Thierry Amiel de La Nouevlle Star dans le rôle principal et Mark Fisher à la scénographie (il a signé celles de U2 et des Rolling Stones). Autres échecs : "Gladiateur" (Elie Chouraqui et Maxime Le Forestier), "Cindy" de Luc Plamendon (seulement 125 000 spectateurs) ou encore "Belles, Belles, Belles". Le spectacle regroupait les plus grands titres de Claude François. Le succès semblait assuré. Il n’a pourtant attiré que 75 000 spectateurs.
Pour preuve : dans les pays anglo-saxons, des écoles spécialisées forment des jeunes à ces métiers. Le vivier d’artistes est de fait plus important qu’en France où selon Patrick Niedo, auteur d’une Histoire des comédies musicales (Ed. Ipanema), « on compte 200 artistes de talent qui tournent de projets en projets ». A Paris, deux théâtres misent de plus en plus sur les comédies musicales : le Théâtre du Châtelet qui a accueilli de grandes productions qui font revivre des classiques du genre comme « My Fair Lady » et bientôt "Un Américian à Paris". D’autres comme Mogador accueille des spectacles anglo-saxons en les adaptant au français à l’image du Roi Lion, Mamma Mia ou Sister Act. Un tournant opéré depuis le rachat du théâtre par une multinationale néerlandaise spécialisée dans le spectacle.
Eclatantes réussites, cuisants échecs
Mais derrière les éclatantes réussites que sont Notre Dame de Paris ou La Belle et La Bête, il y a aussi de cuisants échecs qu’on a parfois du mal à expliquer. Parmi eux, on peut citer « Tintin et le Temple du Soleil » en 2004, ou plus récemment le fiasco « Adam et Eve, la seconde chance » en 2012. Quinze jours avant le lancement officiel de la tournée, le producteur Jean-Claude Camus annonçait son annulation. Et pourtant, on avait sorti l’artillerie lourde : Obispo à la composition (il avait fait des merveilles avec « Les 10 commandements »), Thierry Amiel de La Nouevlle Star dans le rôle principal et Mark Fisher à la scénographie (il a signé celles de U2 et des Rolling Stones). Autres échecs : "Gladiateur" (Elie Chouraqui et Maxime Le Forestier), "Cindy" de Luc Plamendon (seulement 125 000 spectateurs) ou encore "Belles, Belles, Belles". Le spectacle regroupait les plus grands titres de Claude François. Le succès semblait assuré. Il n’a pourtant attiré que 75 000 spectateurs.
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