Les comédies musicales, nouvel eldorado des salles de spectacles parisiennes
Ils s’appellent Vente Privée, Lagardère Entertainement ou encore Fimalac, et sont les nouveaux propriétaires d’une grande partie des théâtres parisiens. Des groupes qui pour rentabiliser leurs investissements misent beaucoup sur le succès des comédies musicales.
Entre créations, adaptations célèbres et reprises, pas moins d’une quinzaine de musicals sont programmés cet hiver à Paris, au risque peut-être de lasser le public.
Reportage : L. Hakim / D. Dahan / O. Gardette / A. Zouioueche / S. Avray / F. Menin / D. de St Jore
Il est venu le temps de… l’argent
Pour beaucoup d’observateurs comme Patrick Niedo, historien des comédies musicales, cette profusion de spectacles montre une envie de faire de l’argent plus qu’un travail artistique.Un avis largement partagé par Richard Cocciante et Luc Plamendon, les auteurs de "Notre Dame de Paris" qui fait son retour au Palais des Congrès, 18 ans après sa création.
Reportage: J. Serra / S. Gripon / N. Metauer / P. Pachoud / S. Fouquet / M. Bué / F. Cattin
Tubes obligatoires
Selon les deux hommes, si leur spectacle est devenu l’une des comédies musicales les plus célèbres au monde avec plus de 4000 représentations et 10 millions de spectateurs dans une vingtaine de pays, c’est que c’était avant tout une œuvre d’artiste, et pas une machine à faire de l'argent.Pour Luc Plamendon, la recette est dans les chansons. Les seules comédies musicales qui ont survécu sont celles dont les titres sont devenus des tubes. Et c’est le créateur de l'immortel "Starmania" qui le dit…
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