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À Besançon, la danse continue d'exister par tous les moyens dans les lieux emblématiques de la ville

Dans les rues ou dans les musées de la ville du Doubs, le collectif Porte Avions a lancé le projet "Bez’dansons" depuis le 4 janvier 2021.

Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Le collectif Porte-Avion danse et crée des vidéos dans des lieux emblélatiques de Besançon  (Collectif Porte Avion)

À Besançon dans le Doubs, le collectif Porte Avions a lancé l'initiative Bez'dansons. Un projet artistique qui réunit une vingtaine de danseurs, photographes, vidéastes et musiciens. Objectif : continuer de créer et partager leurs chorégraphies sur les réseaux sociaux. Notre équipe de France 3 Besançon les a suivis lors du tournage de leur performance au Musée du Temps.

Besançon: Bez dansons !
Besançon: Bez dansons ! Besançon: Bez dansons !

La ville pour décor 

Depuis le mois de janvier, le collectif Porte Avions investit des lieux emblématiques de Besançon et filme des chorégraphies inédites. Chaque nouvelle création prend vie dans un nouveau lieu. Pour ces artistes de la précision, danser au musée du Temps s'inscrit comme un véritable privilège. "Retourner dans ce lieu avec toutes ces oeuvres d'art, ça fait du bien", assure la danseuse Camille Giampiccolo. 

Ces courtes vidéos, réalisées avec le Studio M, sont ensuite à découvrir chaque lundi et jeudi sur la chaîne YouTube de la compagnie. "C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis le premier confinement, et comme je suis assez proche des danseurs, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose", raconte le vidéaste Christophe Roy. Le collectif a déjà une vingtaine de vidéos à son actif, le prochain tournage est prévu à la citadelle de Besançon. Le projet Bez’dansons se poursuit jusqu’en avril.

À la rencontre de nouveaux publics

Pour les responsables du musée du Temps de Besançon, qui n'a pas reçu de visiteurs depuis novembre, cette initiative c'est aussi une façon de faire vivre autrement les collections etséduire un nouveau public. "Quand on montre que le musée n'est pas un mausolée et que l'on peut y faire toutes sortes de choses, que c'est moderne et dynamique, c'est beaucoup plus facile d'y entrer et de faire visiter", constate Séverine Petit, responsable des collections du musée. 



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