Cet article date de plus d'onze ans.

"Cendrillon" de Thierry Malandain, à l'Opéra Royal de Versailles

A Versailles, l'Opéra Royal accueille le ballet de Prokofiev "Cendrillon" chorégraphié par Thierry Malandain, du Ballet Biarritz. La scène de la salle de spectacle du célèbre palais du Roi Soleil est habillée d'escarpins figurant la célèbre pantoufle de vair perdue par la souillon destinée à devenir princesse. Représentations les 7, 8 et 9 juin 2013.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Cendrillon, détail du décor
 (France 3 / Culturebox)

C'est l'un des contes de Perrault les plus souvent et diversement adaptés. Lui-même a fixé dans son oeuvre une histoire qui connaissait de multiples variantes. Le théâtre, le cinéma, le dessin animé, mais aussi la danse s'en sont inspirés de nombreuses fois.

Tyrannisée par une belle-mère acariâtre et les deux filles de celle-ci, une jeune fille va réussir à participer à un bal prestigieux et y rencontrera un prince. Il tombera fou amoureux de la souillon, au grand dam de la mégère et de ses deux filles.
Tout le monde connait l'histoire : en quittant précipitamment le bal, la jeune fille perd un de ses souliers, et c'est en faisant essayer la chaussure à toutes les jeunes filles du royaume que le prince retrouvera la jeune fille et en fera sa princesse.

Le soulier est de vair, c'est à dire taillé dans la fourrure d'un écureuil, et non pas de "verre" comme lu trop souvent.

Reportage : JL Serra, N. Loncarevic, G. Potet, JN Espié

Le conte de Perrault se prête bien à une adaptation chorégraphique. La partition de Serge Prokofiev, un ballet en trois actes qu'il composa pendant la seconde guerre mondiale, est la moins "russe " de ses oeuvres.

L'une des chorégraphies les plus célèbres de ce ballet a été signée en 1986 par Rudolf Noureev avec Sylvie Guillem dans le rôle titre. Nourrev avait pour cette oeuvre une tendresse particulière, le conte de Cendrillon, estimait-il, était une allégorie de sa propre histoire.

Reportage : Perrine Durandeau, Emmanuel Galerne et R. Violet

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.