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Danseur étoile, ce titre qui n'existe qu'à l'Opéra de Paris

"Etoile", c'est le titre suprême pour un danseur ou une danseuse de l'Opéra de Paris. Pour le décrocher, les artistes travaillent sans relâche pendant de nombreuses années et passent concours sur concours. Pour les hommes, à 42 ans, il faut laisser la place, c'est le cas pour Karl Paquette qui s'apprête à partir. La jeune Valentine Colasante vient d'atteindre ce sommet. Ils dansent ensemble.
Article rédigé par franceinfo
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Karl Paquette à Pékin en 2014
 (HOW HWEE YOUNG/EPA/MaxPPP)

La grâce, c'est de ne pas laisser voir le travail qui aboutit à la perfection d'un geste. A l'Opéra de Paris, les danseurs étoile ont tous la grâce. Le commun des mortels ne peut imaginer la somme de souffrances et de volonté dont les danseurs et les danseuses doivent faire preuve pour aboutir à l'impression de légereté, de précision, de facilité qui est la marque des grands. Mais il ne suffit pas de multiplier les sacrifices pour prétendre au niveau suprême. Il faut passer des concours internes, plusieurs, et attendre qu'un de ses prédécesseurs parte à la retraite ou quitte l'Opéra de Paris.

La retraite, pour un homme, c'est 42 ans. Juste l'âge que vient d'atteindre l'un des sept danseurs étoiles, Karl Paquette. Il avait atteint le firmament de son art le 31 décembre 2009 lors d'une représentation de "Casse-Noisette". Pour sa dernière prestation, il a pour partenaire dans "Cendrillon" la dernière danseuse à avoir atteint le statut d'étoile, Valentine Colasante. Elles sont dix à partager cet honneur.

Reportage : N. Berthier / S. Pichavent  / J.C. Duclos / P. Touileb / O. Dumont / S. Lacombe


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