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EN IMAGES : la danseuse et chorégraphe syrienne Yara al-Hasbani danse devant les monuments désertés de Paris

La danseuse syrienne est installée à Paris depuis 2016.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La danseuse et chorégraphe syrienne danse sur la Place du Trocadéro déserte, le 22 avril 2020
 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Yara al-Hasbani a déjà dansé sur des places en France, entourée d'une foule de curieux. Mais aujourd'hui, cette danseuse et chorégraphe syrienne de 26 ans a posé seule devant des monuments et musées de Paris, désertés depuis le confinement lié à l'épidémie du coronavirus.

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Portant un masque de protection blanc, elle effectue différents mouvements de ballet devant l'objectif d'un photographe de l'AFP.

Membre de l'Atelier des artistes en exil, Yara al-Hasbani a quitté sa Syrie natale il y a six ans et s'est installée à Paris depuis 2016. "Ca fait tellement bizarre de voir ces monuments désertés", dit la danseuse qui s'est reconstruite une vie grâce à la chorégraphie.

La danseuse revient sur la dalle du parvis des droits de l'Homme du Trocadéro. C'est là même et sur la place de la République qu'elle est allée il y a quelques années à la rencontre de son premier public étranger, en créant une chorégraphie en hommage aux centaines d'enfants morts dans une attaque chimique en août 2015 près de Damas.

Une "arabesque penchée" devant la pyramide du Louvre

La danseuse se dit prise de sentiments contradictoires : "je suis à la fois en train d'admirer la ville sans le bruit, sans les touristes, mais elle est en même temps triste, comme abandonnée".

La danseuse et chorégraphe syrienne danse devant la Pyramide du Louvre, le 22 avril 2020
 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Une "attitude derrière" face au Sacré-Coeur

La danseuse qui a été formée au ballet et à la danse contemporaine à l'Institut Supérieur d'Art dramatique de Damas,

La danseuse et chorégraphe syrienne danse au pied du Sacré Coeur, le 22 avril 2020 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Une autre "attitude derrière" face au palais Garnier

L'Opéra n'a pas accueilli de danseurs de l'Opéra de Paris depuis plus d'un mois.

La danseuse et chorégraphe syrienne danse devant le Palais Garnier à Paris, le 22 avril 2020 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Un "six o'clock" devant l'Arc de triomphe

Une figure avec la jambe levée à 180 degrés.

La danseuse et chorégraphe syrienne danse devant l'Arc de Triophe à Paris, le 22 avril 2020 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Un "développé" devant le Moulin rouge

Comme toutes les salles de spectacle, le mythique Moulin rouge est fermé au pubblic depuis la mi-mars.

La danseuse et chorégraphe syrienne danse devant le Moulin Rouge à Paris, le 22 avril 2020 (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

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