"La Fille mal gardée" : un ballet de 1789 revient à Bordeaux pour les fêtes
Juillet 1789. Dans quelques jours la Bastille sera prise d'assaut mais avant ce tournant de l'histoire, Jean Dauberval présente à Bordeaux la première version de "La Fille mal gardée" dont le sujet porte, et c'est une première, sur les amours de simples paysans.
Le ballet a traversé les siècles. Marius Petipa s'en est emparé en 1885. Moins d'un siècle plus tard, c'est Frederick Ashton qui va en proposer une version qui fera date. C'est celle-ci qui est donnée au Grand Théâtre de Bordeaux en cette fin d'année.
"A la Révolution, Dauberval et sa femme se sont enfuis jusqu'à Londres où ils ont dansé. En 1961 Frederick Ashton a rouvert le livret et a eu l'idée d'en faire sa propre version.
Eric QuilleréDirecteur de l'Opéra de BordeauxDirecteur du Ballet
Reportage France 3 Aquitaine : C. Bouvet / C. Brousseau / D. Laurent
Le ballet met en scène Lise et Colas, deux amoureux qui essaient d'éviter le mariage arrangé promis à la jeune fille. Ils doivent, en outre, éviter le courroux de la mère Simone.
A l'origine, "La Fille mal gardée" était dansé sur un pot-pourri d'airs populaires. Ferdinand Herold lui a écrit une parttion pour sa reprise à Paris en 1828. C'est cette version musicale qui est donnée à Bordeaux.
Farandoles, jeux de rubans entremêlés, cette pastorale, fruit d'une coproduction avec l'Opéra de Paris, reste dans un registre classique très festif et joyeux, et s'adresse à tous les publics.
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