Le ballet de l'Opéra de Paris souffle ses 300 bougies
"C'est le tricentenaire de l'école française de danse, qui rassemble l'école et le Ballet", explique Brigitte Lefèvre, directrice de la danse à l'Opéra de Paris. Louis XIV veut à l'époque à la fois mettre de l'ordre dans la gestion de l'Opéra et jeter les fondations d'un style français, "c'est-à-dire une grammaire, une élégance française", ajoute Brigitte Lefèvre.
L'ordonnance royale stipule qu'"on y enseigne l'école française, fondée sur la primauté de l'harmonie, la coordination des mouvements, la justesse des placements et le dédain de la prouesse". 300 ans plus tard, un feu d'artifice de ballets illustrera l'excellence de l'école française, considérée comme une des meilleures au monde avec l'école russe.
Le 15 avril, coup d'envoi avec un spectacle gala mêlant des ballets emblématiques ("Faust" de Léo Staats, une gloire de la danse française, et "Aunis" de Jacques Garnier) et une création de Béatrice Massin, référence de la danse baroque et de Nicolas Paul, danseur et chorégraphe issu de la compagnie (soirée retransmis sur Arte le 28 avril à 20H45).
Le très spectaculaire "défilé", près de 300 danseurs, qui marque les grands événements à l'Opéra de Paris, réunira l'école et le Ballet pour conclure la soirée. Le même programme, à l'exception du somptueux défilé qui ne tiendrait tout simplement pas sur scène, sera donné une deuxième fois à Versailles dans l'écrin plus intime de l'Opéra Royal le 25 avril.
Un "gala des écoles du XXIe siècle" invite le 20 avril à Garnier des enfants du Bolchoï, de la Scala, des écoles canadienne et danoise et de la Royal Ballet School anglaise, sans oublier Stuttgart et Hambourg.
Une exposition retracera l'histoire de l'Ecole française de danse de juin à août, au Palais Garnier.
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