Le Soweto's Finest emballe le festival hip-hop de Suresnes
Leur danse appelée « Shbuja » signifie l’élégance, la classe. Tout leur corps est engagé comme si leur vie en dépendait : les jambes, les bras les épaules, la tête, la nuque. Ils cris, ils parlent, leurs visages sont très expressifs, grimaçants. Ils s’inspirent aussi bien des danses urbaines, que des danses de protestation ou des danses traditionnelles africaines (zoulou, tsonja, tswana). Ils sont croyants et disent se sentir investis d’une mission.
On les voit ainsi se réapproprier avec un humour ravageur la danse populaire et festive Pata Pata, sur la fameuse chanson de Miriam Makeba, la grande chanteuse sud africaine était le symbole musicale de la lutte anti-apartheid. L’instant d’après, avec une danse envoûtante, presque chamanique, ils rendent hommage à Nelson Mandela, leur guide, leur protecteur.
« On danse pour célébrer la liberté, on danse pour remercier »
« On danse pour célébrer la liberté, on danse pour remercier », explique avec un sourire ravageur leur chef de file et chorégraphe, Thomas Gumede, 26 ans. « Au début lorsque je dansais avec toutes ces expressions de visages, les gens pensaient que j’étais fou ! Pour moi qui ai perdu mon père en 2008 et ma mère l’année suivante, cette danse est une raison de vivre».
Voilà pourquoi il fallait que les Soweto kids soient à Suresnes et bientôt à la Biennale de Lyon. On espère n’avoir pas fini, d’entendre parler d’eux.
Evénement : retrouvrez "Shbuja" des Soweto Kids live sur Culturebox à partir du 31 janvier 2014
Rencontres hip hop à Suresnes Cités Danse
"Ishbuja" par Le Soweto's Finest
"Apache" de Hamid Ben Mahi
Vendredi 24 janvier à 21h
Samedi 25 janvier à 21h
Dimanche 26 janvier à 17h
Mardi 28 janvier à 21h Durée 1h30 sans entracte
Réservation : 01 46 97 98 10
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