"Les Grandes Locos" : une ancienne friche SNCF qui accueillera trois des principaux festivals lyonnais
Trois des principaux festivals lyonnais, les Nuits sonores, la Biennale de danse et le Lyon Street Food festival se dérouleront cette année dans d'anciens ateliers de la SNCF, un espace inauguré vendredi 12 avril et appelé à devenir un important lieu culturel.
Le festival musical incontournable de la scène électronique, le prestigieux festival d'art contemporain et celui de cuisine de rue étaient sans adresse depuis la fermeture, en 2023, des anciennes usines Fagor Brandt, désormais dédiées à l'entretien des tramways.
Un terrain de jeu de 20 hectares
"Les Grandes Locos", le nouveau nom des anciens ateliers SNCF de La Mulatière (Rhône) à l'entrée sud de Lyon, sont appelées à devenir un lieu pérenne "pour le rayonnement (des) grands évènements, doublé d'un terrain de jeu formidable pour les artistes et créateurs", a déclaré le président de la Métropole, Bruno Bernard, en inaugurant l'espace.
Depuis le XIXe siècle, le site industriel, devenu technicentre de la SNCF, servait à la production et l'entretien de locomotives à vapeur, puis électriques. Dans moins d'un mois, ces 20 hectares à la confluence du Rhône et de la Saône, en amont de la vallée de la Chimie, vont accueillir chaque jour quelque 12 000 festivaliers pour la 21e édition des Nuits sonores. Les hangars monumentaux, d'anciens ateliers ainsi que les espaces extérieurs de la friche ont été loués par la Métropole pour plusieurs années. Ils appartiennent toujours à la SNCF, partenaire du projet.
Cette location permet au lieu de "(démarrer) dès 2024" sa nouvelle vie, en attendant que soit achevée "une première étape" du vaste projet d'aménagement commencé l'an passé, et qui doit se poursuivre au moins jusqu'en 2027, a expliqué la cheffe de projet de la Métropole Rachel Mignard. Au cœur du projet, l'achat des 11 200 m2 de deux halles datant des années 1880 doit être terminé en 2024.
En plus du million d'euros, dédié à la location des lieux, la Métropole prévoit d'investir 17 millions d'euros dans l'ensemble des travaux. Une "deuxième étape" portant sur la définition d'un projet urbanistique et économique pour l'ensemble de la friche interviendra ultérieurement.
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