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Marion(s), un spectacle pour dénoncer le harcèlement à l’école
Marion, c’était le prénom de cette collégienne de 13 ans qui s’est suicidée en 2013 après avoir été harcelée à l'école. La Compagnie troyenne Kalijo rend hommage à la jeune fille et à ces centaines d’adolescents, victimes de la méchanceté et de la bêtise à travers un spectacle fort et émouvant qui mêle arts du cirque, danse et slam.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : L. Colinet / O. Mayer / F. Théry
Sur la scène plongée dans l’obscurité, une silhouette frêle se débat, encerclée par ses bourreaux qui l’insultent et la maltraitent. La danseuse et chorégraphe Aurore Castan-Aïn est Marion. Depuis sa mort en 2013, la jeune fille est devenue le symbole du harcèlement scolaire. Après avoir subi les moqueries, les insultes et même les coups de la part de ses camarades de classe, l’adolescente se pend chez elle dans l’Essonne, le 13 février 2013. Elle n’avait que 13 ans. Depuis, sa mère Nora a fondé une association qui lutte contre le harcèlement scolaire, un fléau qui touche aujourd’hui un collégien sur 10 en France. Un combat dans lequel se lance à son tour la Compagnie Kalijo.
A partir de l’histoire de Marion mais aussi d’autres témoignages, les danseuses et danseurs de la compagnie plongent le public dans l’univers angoissant et absurde du harcèlement. Sur le mode harceleur/harcelé que l’on retrouve au cirque dans la relation entre le clown blanc et l’Auguste, les artistes décortiquent la mécanique de ce jeu cruel aux conséquences tragiques. Car le ton est bien celui de la tragédie, presque grecque. Implacable, incontournable, l’issue ne peut-être que fatale. Alternant danse, arts du cirque et dialogues en slam, Marion(s) s’adresse essentiellement à un public jeune, confronté au quotidien à un phénomène de société trop longtemps sous-estimé par les pouvoirs publics. Et ça marche : les ados qui ont assisté au spectacle en sont ressortis visiblement émus.
Sur la scène plongée dans l’obscurité, une silhouette frêle se débat, encerclée par ses bourreaux qui l’insultent et la maltraitent. La danseuse et chorégraphe Aurore Castan-Aïn est Marion. Depuis sa mort en 2013, la jeune fille est devenue le symbole du harcèlement scolaire. Après avoir subi les moqueries, les insultes et même les coups de la part de ses camarades de classe, l’adolescente se pend chez elle dans l’Essonne, le 13 février 2013. Elle n’avait que 13 ans. Depuis, sa mère Nora a fondé une association qui lutte contre le harcèlement scolaire, un fléau qui touche aujourd’hui un collégien sur 10 en France. Un combat dans lequel se lance à son tour la Compagnie Kalijo.
A partir de l’histoire de Marion mais aussi d’autres témoignages, les danseuses et danseurs de la compagnie plongent le public dans l’univers angoissant et absurde du harcèlement. Sur le mode harceleur/harcelé que l’on retrouve au cirque dans la relation entre le clown blanc et l’Auguste, les artistes décortiquent la mécanique de ce jeu cruel aux conséquences tragiques. Car le ton est bien celui de la tragédie, presque grecque. Implacable, incontournable, l’issue ne peut-être que fatale. Alternant danse, arts du cirque et dialogues en slam, Marion(s) s’adresse essentiellement à un public jeune, confronté au quotidien à un phénomène de société trop longtemps sous-estimé par les pouvoirs publics. Et ça marche : les ados qui ont assisté au spectacle en sont ressortis visiblement émus.
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