Cet article date de plus de huit ans.

Pockemon Crew et Morning of Owl : battle hip hop au sommet à la Maison de la Danse

La maison de la danse de Lyon propose jusqu'au 6 février 2016 une rencontre au sommet des stars coréennes et françaises de la breakdance. Les breakers du Pockemon Crew et ceux du Morning of Owl se partagent la scène et offrent une battle finale incandescante.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Soirée spéciale Battle à la Maison de la danse de Lyon entre deux crews d'exception : les Pockemon Crew de Lyon et Morning Owl de Corée du sud
 (Didier Michalet)

Pendant quatre jours, à l'occasion de l'année franco-coréenne, la Maison de la Danse de Lyon ouvre son plateau à deux compagnies de breakdance de très grande qualité : Pockemon Crew et Morning of Owl.
Ils ont en commun, une énergie exaltée, une vitalité à couper le souffle et des prouesses physiques et acrobatiques exceptionnelles, la battle finale en free-style risque de faire beaucoup de bruit dans la nuit lyonnaise. 

Reportage : S. Valsechi / M. Figureau . AS. Saboureau


Une inspiration mutuelle

Originaires de Lyon et de sa région, le Pockemon Crew déploie depuis 18 ans un breakdance inspiré de la rue et des autres arts. Forgée sous les arcades de l'opéra de Lyon, la compagnie figure comme l'une des plus titrée au monde dans le circuit de la compétition.

Pour les danseurs coréens originaires de Suwon, à une trentaine de kilomètres de Séoul, c'est un honneur de danser avec des interprètes de cette qualité : "Quand je regarde des vidéo des Pockemon cela m'inspire beaucoup", dévoile Lee Seungju, le directeur artistique de la Cie  "Morning of Owl". Une admiration mutuelle et partagée par le chorégraphe de Pockemon Crew qui souligne que les Coréens figurent parmi les meilleurs au monde dans le milieu hip hop. 
Morning of Owl
 (SPIN Photographer)

#Hashtag : une manière de taguer ma danse

Le dernier opus des Pockemon Crew est un clin d'oeil à notre société envahie par la technologie et par la solitude. "Avec "#Hashtag" on a voulu créer un rassemblement et une unité, ce qui est de plus en plus rare dans les crew aujourd'hui.", explique Riyad Fghani, chorégraphe de la Compagnie qui voit dans cette création une signature personnelle de son expression. A suivre... 


Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.