Rencontre avec Mourad Merzouki, une ascension "Vertikal" pour célébrer 30 ans de hip-hop
"Heureux et fier". Voilà résumé en deux mots le sentiment de Mourad Merzouki lorsqu'on lui demande quel regard il porte sur son parcours depuis les débuts d'Accrorap. C'était il y a 30 ans déjà, à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise, avec ses complices Kader Attou, Eric Mezno et Chaouki Saïd. "C'est vrai qu'au début on n'y croyait pas. C'est un peu un conte de fée, raconte le chorégraphe, aujourd'hui directeur du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. On était loin d'imaginer, 30 ans après, être présents sur ces grandes scènes à travers le monde, dans ces grands festivals. Et en même temps, ça a été beaucoup de travail. Donc on est extrêmement fiers quand on repense aux premières années où on nous disait : c'est une danse qui ne va pas dépasser 6 mois, un an, et qu'on voit aujourd'hui qu'elle existe toujours".
Reportage : France 2, V. Gaget, A. Tribouart, J. Martin, A-C. Bequet.
Prêts à relever des défis
Sa dernière création, "Vertikal" a entamé une tournée française et belge jusqu'au printemps prochain, après avoir rencontré un très beau succès lors de sa première, à Valence, puis à Lyon pendant la Biennale de la danse en septembre. Comme pour chacune de ses chorégraphies, Mourad Merzouki a eu envie de "s'aventurer dans des espaces inconnus" et "inventer un dialogue pour essayer de rapprocher des mondes qui à première vue peuvent paraitre très éloignés".Une recette qui fait mouche tant ce chorégraphe curieux de tout et avide de transmettre sait s'entourer de danseurs, de hip-hop, de danse contemporaine et des voltigeurs pour "Vertikal", tous prêts à relever des défis. C'est un peu tout cela qu'il nous a raconté lors d'un entretien, juste avant que le rideau se lève.
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