VidĂ©o À la dĂ©couverte de la danse Ă©lectro

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"Ce qu'on fait, c'est de la danse Ă©lectro, donc il faut arrĂȘter de l'appeler tecktonik." Le 26 juillet 2024, un extrait de son spectacle "Rave Lucid" a Ă©tĂ© performĂ© lors de la cĂ©rĂ©monie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Une fiertĂ© pour le danseur Brandon "Miel" Masele.
Il nous a donnĂ© rendez-vous dans les studios de danse de la GaĂźtĂ© lyrique, Ă  Paris, afin de nous faire dĂ©couvrir cette danse. 💃 đŸ•ș
VIDEO. À la dĂ©couverte de la danse Ă©lectro "Ce qu'on fait, c'est de la danse Ă©lectro, donc il faut arrĂȘter de l'appeler tecktonik." Le 26 juillet 2024, un extrait de son spectacle "Rave Lucid" a Ă©tĂ© performĂ© lors de la cĂ©rĂ©monie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Une fiertĂ© pour le danseur Brandon "Miel" Masele. Il nous a donnĂ© rendez-vous dans les studios de danse de la GaĂźtĂ© lyrique, Ă  Paris, afin de nous faire dĂ©couvrir cette danse. 💃 đŸ•ș (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
"Ce qu'on fait, c'est de la danse Ă©lectro, donc il faut arrĂȘter de l'appeler tecktonik." Le 26 juillet 2024, un extrait de son spectacle "Rave Lucid" a Ă©tĂ© performĂ© lors de la cĂ©rĂ©monie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Une fiertĂ© pour le danseur Brandon "Miel" Masele. Il nous a donnĂ© rendez-vous dans les studios de danse de la GaĂźtĂ© lyrique, Ă  Paris, afin de nous faire dĂ©couvrir cette danse. 💃 đŸ•ș

Brandon "Miel" Masele, danseur, chorĂ©graphe et directeur artistique, explique : "L'histoire de la danse Ă©lectro commence dans les annĂ©es 2000, en club, surtout au Metropolis et dans quelques clubs parisiens." Il ajoute que "Au Metropolis, il y avait des soirĂ©es appelĂ©es Tecktonik, d'oĂč l'appellation tecktonik par les mĂ©dias, mais c'Ă©tait l'appellation de la marque et pas de la danse."

À cette Ă©poque, diffĂ©rents styles de danse coexistaient, comme le jumpstyle, le hardstyle, le shuffle et le haken. "Les danseurs se sont rĂ©unis entre eux et ça a crĂ©Ă© une communautĂ©", mentionne Miel. C'est ainsi qu'un collectif nommĂ© Danse GĂ©nĂ©ration a dĂ©clarĂ© : "Ce qu'on fait, c'est de la danse Ă©lectro, donc il faut arrĂȘter de l'appeler tecktonik."

L'essor de la danse Ă©lectro

En 2007, le collectif Vertifight, composé de pionniers de la danse hip-hop, a organisé des battles mensuels. "C'est la révolution, on se rencontre, il y a des grosses stars de la danse électro qui viennent", s'enthousiasme Miel. Ces événements rassemblaient des jeunes des quartiers parisiens et de banlieue.

"Le battle, c'est l'ADN, c'est ce qui nous permet de progresser, de se challenger, de venir chaque mois avec de nouveaux skills", explique le danseur. L'objectif Ă©tait d'ĂȘtre meilleur chaque jour, dans un esprit de compĂ©tition amicale.

Une danse française en constante évolution

Selon Miel, "la danse électro est toujours en vie, elle évolue". Partie de mouvements simples avec des jeux de bras, elle est devenue "hyper technique, avec une complexité de mouvement, une synchronisation, une vitesse d'exécution".

La performance aux JO de Paris 2024 a montrĂ© cette Ă©volution : "Je pense que les gens se sont mĂȘme pas rendu compte que ça venait des cendres de la tecktonik", souligne le danseur. C'est une "danse française qu'on a crĂ©Ă©e ici et qu'on a fait dĂ©velopper".

Pour Miel, la fierté réside aussi dans le respect de la culture et de l'histoire de cette danse, afin de "diffuser correctement" son essence.

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