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Festival Mimos : le hip hop de Pyramid referme une édition 2016 record
Carton plein pour la 34e édition de Mimos. Le festival international des arts du mime et du geste s’est achevé le 30 août à Périgueux sur un bilan excellent. Plus de 70 000 personnes ont assisté aux spectacles de rue, et les spectacles en salle ont eux aussi très bien marché. Parmi eux, celui de la compagnie Pyramid qui a clos le festival avec un hommage aux livres version hip hop.
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Créé en 1983 en hommage au mime Marcel Marceau, Mimos est considéré comme le plus grand festival international des arts du mime et du geste d’Europe. Mais ici, la danse, le théâtre d’objets, les performances, le théâtre gestuel et les spectacles burlesques ont aussi trouvé leur place.
Une année record
Malgré les craintes liées aux attentats, la 34e édition du festival Mimos a attiré près de 78 000 spectateurs dans les rues de Périgueux où de nombreux artistes se sont produits pendant cinq jours, 25 compagnies pour le in, 20 pour le off (avec la remise d’un prix, le Mim’off, décerné par le public). Côté chiffres, autre record, celui des spectacles payants (16 au programme) avec 7500 spectateurs (contre 7200 l’an dernier)..
Parmi eux, celui de la compagnie Pyramid. Baptisé "Index", il mêle danse hip-hop, mime et détournement d’objets en rendant hommage aux livres et aux mots. Dans un salon où trône une grande bibliothèque, cinq protagonistes vont se rencontrer, se confronter et s’interroger avec humour et poésie sur la place du livre dans leur quotidien. Un spectacle qui a pris naissance dans l’histoire familiale de certains membres de la troupe, dont les parents ne maîtrisent ni la lecture ni l’écriture. "Index" est la onzième création du collectif.
Reportage : O. N'Ganga / M. Blanloeil / A. Guinchard Créée en 1999 à Rochefort (Charente-Maritime), la compagnie Pyramid a très vite su trouver son public. Révélation de l’année 2001 aux Rencontres Internationales en Danses Urbaines de La Villette, cette troupe de 9 danseurs fait en sorte de décoller les clichés réducteurs qui collent à la peau du hip hop, trop souvent cantonné à une variante dansée du rap.
La compagnie organise chaque premier weekend de juin le Battle international de Rochefort ainsi qu’un Festival des cultures urbaines (danse, graff, Beat box...) qui aura lieu cette année au mois d’octobre.
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