Feuilleton : la fièvre de Dunkerque (5/5)
Le Feuilleton nous amène cette semaine dans le Nord, à l'occasion du carnaval de Dunkerque.
Tant d'attente, pour une libération. Le carnaval de Dunkerque doit sa réputation aux fameux jets de harengs depuis le balcon de la mairie de la ville. Pour les Trois joyeuses à Dunkerque (trois journées de fête), 35 000 personnes chantent, marchent et vibrent, le tableau est idéal. Enfin presque. Trop de joie, trop de bruit peut-être, puisque le ciel dunkerquois craque. Le vent, la pluie, Pascal, le tambour-major, en perd même son chapeau.
L'honneur de lancer des harengs à la foule
Après le déchaînement des éléments, la foule s'engage pour trois kilomètres de marche, direction la place de la mairie, où certains privilégiés se sont faufilés dans l'édifice pour avoir l'honneur, comme Marcelle, 67 ans, de lancer des harengs à la foule. "Je suis très émue, ça fait 35 ans que je fais le festival, et c'est la première fois que je lance les harengs. C'est incroyable", raconte-t-elle, les larmes aux yeux.
La journée prend fin avec le rigodon, où l'on fête les ancêtres, notamment Jean Bart, le héros de la cité, un corsaire qui a sauvé la ville il y a des siècles.
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