: Interview Kyan Khojandi : "Le rire m’aide à accepter les choses"
Bref, qu’est-ce que devient Kyan Khojandi ? Entre les apparitions cinéma et sur les scènes du rire tels que le Montreux Comedy Festival en Suisse, Kyan Khojandi nous manquait. Il fait aujourd’hui son grand retour avec le film "Rosalie Blum" de Julien Rappeneau et un nouveau spectacle intitulé "Pulsions".
La vie après "Bref"
Quatre ans après "Bref", mini série programmée sur Canal + de 2011 à 2012, où il interprète un homme moderne parisien s’attachant à tous les petits détails de la vie quotidienne, il monte sur la scène de "L'Européen" avec un nouveau projet : "Je ne suis pas une personne stressée. J’aime prendre mon temps pour faire les choses. Quand j’ai arrêté la série, il y a la vie qui m’a fait comprendre qu’il faut passer du temps en famille. Je suis fan d’Alexandre Astier. J’aime la façon qu’il a de pouvoir faire un gros projet comme "Kaamelott" et attendre deux ans pour faire un spectacle sur Bach et un autre sur les planètes. Je m'en suis beaucoup inspiré", confie le jeune comédien.
A la rencontre de son public
"C’est une pression saine. Ils ont confiance en mon travail et ça me booste énormément", s’explique Kyan. Perfectionniste et exigeant, son spectacle a été travaillé méticuleusement. Avec l’aide de ses amis, l’artiste a su écouter tous les conseils qu’on lui donnait dans le but de construire un show tel qu’il l’a toujours souhaité.
Une nouvelle œuvre est comme un nouveau pantalon. On le brode, le cout, l’ajuste et il ne nous va pas du tout. Puis tu commences à marcher avec et il devient ton pantalon préféré.
Kyan Khojandi
Une œuvre vivante
Kyan Khojandi s’inspire de sa vraie vie : des bons et des mauvais moments. Comme la mort de son père : "Je suis le fils d’un mec marrant. Je continue juste à perpétrer tout ça. J’ai grandis dans la culture iranienne où on faisait beaucoup de blagues. Je me rappelle encore de mon père qui m’avait dit : si un jour je pars, buvez une coupe de champagne et mettez la traviata", s’amuse à dire le comédien.
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