Josiane Balasko: Je ne dis pas de grossièreté dans "Un grand moment de solitude"

Psychoses, névroses et autres TOC, tous les ingrédients d'une bonne séance de psy sont réunis dans le cabinet et sur le divan de Docteur Balasko. Dans "Un grand moment de solitude" la comédienne réalisatrice explore les petits grains qui animent nos âmes perdues. Invitée sur le plateau des Cinq Dernières Minutes, elle revient avec Elise Lucet sur ces petites choses agréables ou moins qui font de la vie une grande comédie .

"Une pièce c'est d'abord un décor"
Pour cette nouvelle pièce, Josiane Balasko a situé l'intrigue chez des médecins un peu foutraques. "Le cabinet de psy c'est le lieu où les gens viennent confier leurs secrets. Le divan est un élément extrêmement important" 

"Deux psy qui se viennent en aide"
Comme souvent chez Josiane Balasko, les personnages un peu cabossés se retrouvent dans des situations cocasses. Dans "Un grand moment de solitude"  elle interprète donc une psychothérapeute qui ne peut plus rentrer chez elle tant elle a accumulé d'objets. Elle se rend alors chez un collègue qui, lui, ne peut pas sortir de chez lui car il est atteint d'agoraphobie. Echange de bons procédés, les deux médecins vont se parler et s'écouter. Au final "C'est l'histoire de deux psys qui se viennent en aide. Ils souffrent tous les deux", raconte l'artiste.

Un personnage ni populaire, ni grande gueule
Avec ce rôle de psy un peu coincée dans son tailleur, Josiane Balasko s'est défaite du personnage à la gouaille populaire. "C'est la première fois que je joue un personnage qui ne dit presque aucune grossièreté, je les fais dire à ma jeune comédienne Justine Le Pottier", sourit-elle.

Une histoire de famille
Avec cette troupe sympathique il y a comme un petit air de Splendid. Son mari est présent dans la pièce, et sa fille a failli jouer à ses côtés. "On aime travailler avec ses proches, ses amis" conclut Josiane Balasko.

« Un grand moment de solitude » au théâtre de la Michodière 
De Josiane Balasko, avec à ses côtés Kader Boukhanef, Georges Aguilar et Justine Le Pottier
Du 7 avril au 30 juin 2015
Du mardi au samedi à 20h30, Matinée le samedi à 17h00