Laurent Gerra fête ses 50 ans à l'Olympia et sur France 2 ce soir
Laurent Gerra aurait une corde vocale plus courte que l'autre. Voilà qui expliquerait son talent à se glisser dans la peau des centaines de personnages qu'il a imités depuis le début de sa carrière. Son don de l'imitation, le natif de Mézériat, l'a eu très tôt. il faisait la joie des repas de famille dès l'âge de cinq ans en montant sur les tables pour imiter Carlos, Distel ou Dutronc.
Laurent Gerra a aussi une gestuelle qui lui permet de passer avec aisance et de manière très convaincante de Johnny à Sarkozy, de Hollande à Céline Dion ou Jean-Pierre Coffe.
Reportage Valérie Gaget et Victor Huon
Interpréter 72 personnages différents sur scène. On s'attend à ce que Laurent Gerra ait un secret. Et bien non affirme-t-il. "C'est naturel, ça fait partie de mon métier; c'est dans ma tête ! Cela a toujours fait partie de ma vie. J'ai des cordes vocales assymétriques et un don d'observation".
Depuis qu'il fait ce métier, Laurent Gerra a eu l'occasion de faire de belles rencontres comme celle de Michel Drucker. "Il m'a apporté la rigueur, la longévité et m'a aprris à garder les pieds sur terre. Michel fait partie de ma vie car il a changé ma vie". Vendredi soir Michel Drucker animera une émission sur France 2 pour les 50 ans de Laurent Gerra.
Orphelin de Johnny
Autre grand moment de sa carrière : sa rencontre sur scène avec Johnny Hallyday le 15 juin 2000. Quand il a appris le décès de l'idole des jeunes le 6 décembre, il était sur scène. "On est tous orphelins de Johnny. Je n'ai pas voulu changer ce que j'avais prévu ; ça s'est transformé en hommage." Laurent Gerra va bien entendu continuer à faire vivre Johnny sur scène : "Il faut pas aller dans le pathos, il n'aurait pas aimé ça !".
Lui qui, enfant, a reçu comme cadeau d'anniversaire une guitare frappée du nom de Johnny, a toujours aimé les instruments. "J'aime vraiment le music-hall comme disait Charles Trenet."
Si Jean d'Ormesson et Johnny se sont retrouvés, ça doit être une rencontre très étonnante !
Laurent Gerra a eu l'occasion de rencontrer Jean d'Ormesson venu lui rendre visite dans sa loge lors d'un spectacle. Son équipe, très impressionnée a demandé à l'académicien comment on devait l'appeler "Appelez-moi soit maître, soit...mon gros lapin blanc" se souvient en riant l'humoriste qui est à l'Olympia jusqu'à la fin de l'année.
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