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Intermittents : débrayages et banderoles à Avignon
Après un débrayage dans l'après-midi, environ 150 intermittents ont organisé vendredi un rassemblement silencieux sur la place de l'Horloge à Avignon, avant de rejoindre la place du Palais des Papes où des banderoles hostiles à l'accord du 22 mars ont été déployées.
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"Carton rouge au gouvernement"
A 18h, sur la place de l'Horloge, devant la mairie, à l'initiative du collectif des salariés du festival In d'Avignon, 150 intermittents sont restés immobiles et silencieux pendant une dizaine de minutes tandis que quelques personnes collaient sur leur thorax une bande adhésive sur laquelle était inscrite leur métier : machiniste, comédien, billettiste...
Puis le groupe a rejoint en applaudissant la place du Palais des Papes,distante d'une vingtaine de mètres. Les intermittents ont alors brandi chacun au dessus de leur tête un carré de feutre rouge - symbole de leur mobilisation - en se plaçant face à la banderole accrochée depuis lundi sur l'Hôtel de la monnaie : "La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable. François Hollande, campagne présidentielle, 19 janvier 2012, Nantes".
Deux autres banderoles ont été déployées sur la façade du Palais des Papes sur laquelle il était écrit : "Précaires, unissons-nous" et devant l'entrée : "Carton rouge au gouvernement".
Le collectif des salariés du "in" a également observé une demi-journée de grève vendredi après-midi pour témoigner de leur désaccord après les déclarations de Manuel Valls, qui a prévenu jeudi soir que le gouvernement allait agréer la nouvelle convention d'assurance-chômage devant entrer en vigueur le 1er juillet.
Les intermittents ne veulent pas passer pour des "enfants gâtés"
Le Premier ministre a annoncé que le différé dans le versement des indemnisations des intermittents, mesure la plus contestée, serait pris en charge par l'Etat.
"C'est difficile de répondre à ce qui a été dit hier, nous passons pour des enfants gâtés mais ce n'est pas un cadeau, on ne veut pas être traité différemment", a réagi une intermittente.
"Ça particularise le régime des intermittents aux yeux des Français, ce n'est pas le bon moment", a témoigné une salariée permanente solidaire de la contestation. Un machiniste a souhaité que les précaires issus d'autres secteurs rejoignent la mobilisation des intermittents. "Il y a urgence", a-t-il dit.
Parmi la foule étaient présents des intermittents du "in" et du "off", ainsi que des salariés permanents.
La CGT-Spectacle a reconduit vendredi son préavis de grève pour tout juillet malgré les annonces de Manuel Valls sur le dossier des intermittents et appelé à une "grève massive" le 4 juillet, jour de l'ouverture du festival d'Avignon.
A 18h, sur la place de l'Horloge, devant la mairie, à l'initiative du collectif des salariés du festival In d'Avignon, 150 intermittents sont restés immobiles et silencieux pendant une dizaine de minutes tandis que quelques personnes collaient sur leur thorax une bande adhésive sur laquelle était inscrite leur métier : machiniste, comédien, billettiste...
Puis le groupe a rejoint en applaudissant la place du Palais des Papes,distante d'une vingtaine de mètres. Les intermittents ont alors brandi chacun au dessus de leur tête un carré de feutre rouge - symbole de leur mobilisation - en se plaçant face à la banderole accrochée depuis lundi sur l'Hôtel de la monnaie : "La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable. François Hollande, campagne présidentielle, 19 janvier 2012, Nantes".
Deux autres banderoles ont été déployées sur la façade du Palais des Papes sur laquelle il était écrit : "Précaires, unissons-nous" et devant l'entrée : "Carton rouge au gouvernement".
Le collectif des salariés du "in" a également observé une demi-journée de grève vendredi après-midi pour témoigner de leur désaccord après les déclarations de Manuel Valls, qui a prévenu jeudi soir que le gouvernement allait agréer la nouvelle convention d'assurance-chômage devant entrer en vigueur le 1er juillet.
Les intermittents ne veulent pas passer pour des "enfants gâtés"
Le Premier ministre a annoncé que le différé dans le versement des indemnisations des intermittents, mesure la plus contestée, serait pris en charge par l'Etat.
"C'est difficile de répondre à ce qui a été dit hier, nous passons pour des enfants gâtés mais ce n'est pas un cadeau, on ne veut pas être traité différemment", a réagi une intermittente.
"Ça particularise le régime des intermittents aux yeux des Français, ce n'est pas le bon moment", a témoigné une salariée permanente solidaire de la contestation. Un machiniste a souhaité que les précaires issus d'autres secteurs rejoignent la mobilisation des intermittents. "Il y a urgence", a-t-il dit.
Parmi la foule étaient présents des intermittents du "in" et du "off", ainsi que des salariés permanents.
La CGT-Spectacle a reconduit vendredi son préavis de grève pour tout juillet malgré les annonces de Manuel Valls sur le dossier des intermittents et appelé à une "grève massive" le 4 juillet, jour de l'ouverture du festival d'Avignon.
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