La Guerre de Troie a lieu ce week-end à... Nîmes
La Cérémonie du culte impérial a ouvert la manifestation samedi devant la Maison carrée, l'endroit même où l'événement s'est déroulé il y a 1800 ans. "Parcite linguam!" a lancé Faustus Roscius Artifex et la foule s'est tue : la cérémonie du culte impérial en l'honneur de l'empereur Hadrien a lancé les deux jours de la 3e édition des "Grands Jeux Romains ", une plongée de 19 siècles en arrière.
Légionnaires romains, celtes, hoplites grecs, gladiateurs, cour impériale, auxiliaires, cavaliers et chars de combat étaient conviés pour cette manifestation.
« Il y a des traces d'une cérémonie recommencée six fois", explique l'animateur à la foule venue très nombreuse pour suivre cette grande fresque historique qui se poursuivait avec une reconstitution de la Guerre de Troie.
Un hommage à l'empereur Hadrien
Hadrien est honoré par des rites similaires à ceux des offices catholiques d'aujourd'hui (vin, encens, partage du pain...) de la musique avec deux tibiae, sortes de flûtes, puis une prière à Jupiter.
"Hadrien, c'est le seul empereur qui est venu à Nemausus, devenue Nîmes, c'était en 122 après JC", explique Robert Dupoux, comédien, cascadeur et président de l'association les Mercenaires du temps, co-organisatrice de cette reconstitution historique mise en scène par des historiens de l'Université de Nîmes avec l'entreprise Culturespaces.
Un cheval de 6 mètres de haut pour la Guerre de Troie
Cette fresque avait aussi pour sujet la Guerre de Troie, pour lequel trois épisodes devaient se succéder : l'enlèvement d'Hélène, le mythique combat d'Achille contre Hector et enfin la légendaire ruse du Cheval de Troie à l'intérieur duquel des guerriers avaient pris place pour surprendre les Troyens dans leur sommeil.
Pour l'occasion, un cheval de 6 m de haut, 5 m de long et 2,5 m de large a été construit. Le scénario et la mise en scène de cette reconstitution sont l'oeuvre de deux historiens, Eric Dars et Eric Teyssier, en collaboration avec Michael Couzigou, directeur des arènes de Nîmes. Le public était invité à louer des costumes civils romains afin d'obtenir les meilleures places lors des reconstitutions.
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