Le charme du Crazy Horse ne s'éteint jamais
Le cabaret parisien sera encore un endroit prisé pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Son spectacle et ses filles magnifiques sont célèbres dans le monde entier.
C'était il y a 60 ans : Alain Bernardin imaginait un concept de spectacle érotique sur scène. C'est la naissance du Crazy Horse, qui réunit des danseuses aux corps calibrés pour des shows enflammés célèbres désormais aux quatre coins de la planète. La directrice reçoit 500 candidatures par an. "Beaucoup de filles se présentent, mais trouver la perle rare est assez difficile. Il faut que les filles soient belles, qu'elles rentrent dans les mensurations du Crazy Horse, qu'elles aient les bonnes proportions, un charisme, une personnalité et aussi une endurance de grande athlète", explique Andrée Deissenberg au micro de France 3.
"Jamais de vulgarité"
Sur scène, 11 danseuses se déhanchent et éveillent le désir avec charme. "Tout est fait pour que ce soit très beau, dans la finesse, jamais de vulgarité", assure Starlette O'Hara, l'une des beautés du Crazy Horse. Les artistes viennent de la danse classique, mais elles ont besoin de trois à cinq mois de travail intense pour devenir de vraies Crazy girls. Depuis quelques années, les spectacles sont chorégraphiés et mis en scène par Philippe Découflé. Espiègles, sensuelles, impertinentes, tous les soirs, les danseuses du Crazy construisent pas à pas la légende du plus coquin des cabarets parisiens.
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