Le monde de la culture et du spectacle a manifesté jeudi contre l'extrême droite à Paris

Professionnels du spectacle vivant, du cinéma, de l'audiovisuel public, des musées, des bibliothèques et de l'archéologie se sont réunis à l'appel de la CGT.
Article rédigé par franceinfo Culture
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Manifestation de monde de la culture contre l'extrême-droite à Paris, jeudi 20 juin 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP)

Plusieurs centaines de professionnels du monde de la culture ont manifesté jeudi 20 juin à Paris "contre l'extrême droite" et contre le "délitement du service public", après l'appel commun d'une quinzaine de syndicats, a constaté une journaliste de l'AFP.

Spectacle vivant, cinéma, audiovisuel public, monuments nationaux : le cortège représentant différents secteurs est parti vers 14H30 de la Cinémathèque française, dans le 12e arrondissement, pour rejoindre le ministère de la Culture dans le centre de la capitale.

La culture en péril

"On va perdre la diversité d'opinion, on va perdre des financements. (...) On est pour la diversité de l'offre, le maintien des emplois et la liberté d'expression", a insisté Elisa Levy, 34 ans, intermittente dans le cinéma d'animation."Pour l'extrême droite, la culture, c'est la propagande", a pour sa part dénoncé Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT qui a appelé cette semaine à voter pour le Nouveau Front Populaire aux prochaines élections législatives. "Notre démocratie" est "à la veille d'un grand péril", a-t-elle estimé.

Cette mobilisation a pris "une autre dimension" avec la dissolution de l'Assemblée nationale et "les risques liés à l'arrivée de l'extrême droite" au pouvoir mais elle était prévue en amont, a fait valoir Frédéric Joseph, secrétaire adjoint de la CGT-Culture.

Manifestation de la CGT pour la culture et contre l'extrême droite devant la Cinémathèque française dans le 12e arrondissement de Paris, le 20 juin 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP)

Parmi de nombreuses revendications, les manifestants se mobilisent "pour des problématiques de missions, de salaires et de conditions de travail en général", a détaillé Christophe Unger, secrétaire général adjoint de la CFDT-Culture. "La culture ne vous dit pas Bercy", "Monuments de rêve, salaire de misère", "En lutte contre l'austérité culturelle", pouvait-on par exemple lire sur des banderoles.

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