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Marseille 2013: dernière répétition pour la grande parade d'ouverture

Le défilé d’ouverture de Marseille Provence 2013 va faire serpenter samedi dans la ville dix véhicules désossés, retravaillés, parés de néons, de roues, de fumées. Conçue dans les quartiers nord, la "Parade des lumières" est un hommage à Marseille l’ouvrière, faite de boulons et de machines-outils. Dernière répétition.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Dernière répétition pour la "Parade des lumières" qui lancera les festivités de Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture, samedi 12 janvier
 (Anne-Christine Poujoulat / AFP)

Hommes et machines ont répété jour et nuit les mouvements de cette Parade  qui ouvrira samedi dans la cité phocéenne les festivités de l'année Marseille-Provence 2013.
 
La Parade, qui serpentera des quartiers nord de la ville au Vieux-Port, a été conçue comme une ode au "savoir-faire ouvrier, aux travailleurs de l'ombre", explique Philippe Moutte, le chorégraphe de cet étrange défilé. Et c'est d'un oeil rieur qu'il observe les dernières répétitions.

Une parade dédiée aux quartiers nord
Cette parade, conçue au coeur des quartiers nord à la mauvaise réputation, leur est dédiée. "Elle est en premier lieu destinée à ces quartiers, parce que c'est avant tout une célébration de la mémoire industrielle de ce lieu", affirme Philippe Moutte.
 
D’un camion de pompiers customisé, avec une énorme boule à facettes, à une carcasse de voiture pleine de néons, dix véhicules retravaillés vont arpenter la ville sur une bande son mêlant jazz et bruits de moteurs.
 
Avec ses complices des Ateliers SudSide, un collectif marseillais d'arts de la rue, Philippe Moutte a rêvé, dessiné et conçu le défilé, aidé par 300 élèves des lycées professionnels de la ville.
 
300 lycéens ont participé au projet
Le directeur artistique du week-end d’ouverture, Bernard Souroque, voulait une parade "participative". SudSide a donc fait  appel aux compétences des élèves de ces lycées, de "vrais pros", salue Philippe Moutte, qui y a trouvé l'occasion de leur montrer "la valeur des savoirs qu'on leur enseigne".
 
Samedi, une poignée de ces lycéens accompagnera les machines dans leur déambulation. Lors de la dernière répétition ils couvaient leurs oeuvres d'un regard fier.

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