Cet article date de plus de huit ans.
Mobilisation des artistes de rue contre un arrêté de la ville d’Annecy
Depuis mai 2015, les artistes de rue qui veulent se produire à Annecy doivent payer une redevance, remplir un formulaire digne d’un entretien d’embauche et respecter des conditions drastiques. De nouvelles règles contre lesquelles ils s’insurgent. Samedi ils ont manifesté silencieusement devant le centre culturel Bonlieu pour interpeller la mairie
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Reportage: JC.Pain, J.Ceroni
Formation, diplômes, expériences, rarement des artistes de rue auront eu à fournir de telles informations à une municipalité pour occuper quelques heures l’espace public. A cela viennent s’ajouter une redevance de 20€ hebdomadaire et l’interdiction d’utiliser amplis et haut-parleurs et de rester plus d’une heure à la même place, ce qui parait compliqué pour de nombreux spectacles de rue. Enfin les artistes étrangers ne maitrisant pas le français doivent se faire accompagner par un traducteur au moment du dépôt de leur demande…
Cet arrêté municipal de la ville d’Annecy ne passe vraiment pas auprès des intéressés qui considèrent qu’on les assimile à des commerçants et non pas à des artistes. Pour preuve ce ne sont pas les services culturels de la municipalité qui gère ces autorisations mais la direction du commerce et de l’artisanat. De quoi mettre en colère les membres du collectif "Défense de l’art libre" à l’origine de ce mouvement.
A l’issue de la manifestation, la mairie a annoncé que les responsables du collectif seraient reçus dans les prochains jours par… l’adjoint au commerce et à l’artisanat. Affaire à suivre.
Formation, diplômes, expériences, rarement des artistes de rue auront eu à fournir de telles informations à une municipalité pour occuper quelques heures l’espace public. A cela viennent s’ajouter une redevance de 20€ hebdomadaire et l’interdiction d’utiliser amplis et haut-parleurs et de rester plus d’une heure à la même place, ce qui parait compliqué pour de nombreux spectacles de rue. Enfin les artistes étrangers ne maitrisant pas le français doivent se faire accompagner par un traducteur au moment du dépôt de leur demande…
Cet arrêté municipal de la ville d’Annecy ne passe vraiment pas auprès des intéressés qui considèrent qu’on les assimile à des commerçants et non pas à des artistes. Pour preuve ce ne sont pas les services culturels de la municipalité qui gère ces autorisations mais la direction du commerce et de l’artisanat. De quoi mettre en colère les membres du collectif "Défense de l’art libre" à l’origine de ce mouvement.
A l’issue de la manifestation, la mairie a annoncé que les responsables du collectif seraient reçus dans les prochains jours par… l’adjoint au commerce et à l’artisanat. Affaire à suivre.
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