Cet article date de plus de huit ans.
Les japonais à Aurillac, le festival de théâtre de rue sous le Soleil-Levant
La culture nippone s’invite parmi les 600 artistes du festival d’Aurillac. Le rendez-vous incontournable de théâtre de rue en France accueille cette année des compagnies japonaises jusqu’au 20 août.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
C’est pour eux une première à Aurillac mais également une première en France. Tout juste arrivé du Japon pour découvrir le pays, Daiky et Cheeky ont décidé d’en profiter pour venir présenter leur performance au festival. "C’est la première fois que nous nous produisons en France. Nous voulons montrer notre spectacle à tous les français et jouer dans plein d’endroits différents", confient les deux artistes de la compagnie Unicycling Circus Theatre.
Reportage : V. Riffard / S. Vinot / L. Ribes / L. Janin / S. Bonnetot
Reportage : V. Riffard / S. Vinot / L. Ribes / L. Janin / S. Bonnetot
Conquérir le public sans un mot
Pour ces compagnies japonaises, l’enjeu du festival est de taille. Ces derniers souhaitent conquérir le public et se faire repérer par des programmateurs. Mais s'ils ne repartent pas avec une multitude de contrats, les artistes nippons aiment se confronter à un public d’une autre culture. "Les japonais sont timides alors que les européens s’amusent beaucoup pendant nos spectacles", explique Melancholy Suzuki et Otto-Chan de la compagnie Strange Dich.
Au festival d’Aurillac, il n’est pas nécessaire de parler pour se comprendre. Si le public réagit bien avec les artistes japonais, c’est parce qu’ils utilisent un langage universel : le langage du corps, à l’image de Yaya, de la compagnie Box actor Yaya. "Je ne parle pas français et très peu d’anglais. Donc j’utilise le langage du corps et les expressions du visage et j’arrive ainsi à communiquer avec les gens grâce à mon corps", mentionne-t-il.
Les compagnies nippones seront présentes à Aurillac jusqu'à la fin du festival le 20 août.
Au festival d’Aurillac, il n’est pas nécessaire de parler pour se comprendre. Si le public réagit bien avec les artistes japonais, c’est parce qu’ils utilisent un langage universel : le langage du corps, à l’image de Yaya, de la compagnie Box actor Yaya. "Je ne parle pas français et très peu d’anglais. Donc j’utilise le langage du corps et les expressions du visage et j’arrive ainsi à communiquer avec les gens grâce à mon corps", mentionne-t-il.
Les compagnies nippones seront présentes à Aurillac jusqu'à la fin du festival le 20 août.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.