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À Voiron, des adolescentes racontent les blessures de leur génération sur la scène du théâtre

Une troupe d'adolescentes de la Compagnie Pommes Dauphines Junior joue la pièce de théâtre " Les Blessures" et traite courageusement les enjeux qui résonnent avec leur génération.
Article rédigé par Inas Hamou Aldja
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Un groupe d'adolescentes interprètent la pièce de théâtre "Les Blessures" pour libérer la parole. (France 3)

À l’occasion du festival de théâtre amateur « Les Tréteaux » de Voiron (Isère), un groupe de jeunes filles de la Compagnie Pommes Dauphines Junior montent sur scène et jouent une pièce de théâtre pour libérer la parole. À travers Les blessures, les collégiennes et lycéennes espèrent légitimer le regard des adolescents sur la société.

Un spectacle engagé

Le spectacle engagé est tiré de Troisieme Regard, un livret de textes poignants. Ce "troisième regard" est celui de l’adolescence sur le monde, qui n’est déjà plus celui de l’enfance, et pas encore celui des adultes.

Dans la lumière des projecteurs ou dans la pénombre, elles livrent alors leurs réflexions les plus profondes. Violence policière, suicide, genre : elles trouvent les mots justes pour partager leurs "blessures" sans tabou.

Pour interpréter ces pièces, elles partent de plusieurs constats. Par exemple, au moins 700 000 élèves sont harcelés chaque année en France, certaines d'entre elles en ont déjà été victimes, d'autres en ont été témoin. Chacune apporte sa propre perspective et expérience, nourries par de profondes réflexions.

Les jeunes adolescentes donnent vie à une réelle expérience théâtrale qui invite chacun à réfléchir, à ressentir, et à s'engager.

Un groupe d'adolescentes interprètent la pièce de théâtre "Les Blessures" pour libérer la parole.
theatre Un groupe d'adolescentes interprètent la pièce de théâtre "Les Blessures" pour libérer la parole. (France 3)

Une parole libérée

La troupe de théâtre a, avant tout, l'ambition de prendre et donner la parole en transformant la pièce en plateforme pour les voix qui restent silencieuses.

" Il faut parler pour que ça aille mieux. "

Emy

Élève de 3e.

Elles proposent une solution pour faire face aux problèmes difficiles en montant sur scène, preuve pour elle que l'art peut être un moyen d'expression et de guérison ''des blessures".

Les jeunes filles invitent activement d'autres élèves de lycées et de collèges à jouer la pièce à leur tour.

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