André Dussollier joue "Diplomatie" au Théâtre de la Madeleine
Dans "Paris brûle-t-il", en 1966, René Clément avait déjà mis en scène la rencontre décisive entre le général Dietrich von Choltitz (Gert Froebe) et le dipomate suédois Raoul Nordling (Orson Welles) la nuit du 25 août 1944. C'est cette rencontre et les discussions aux conséquences historiques qu'a imaginées Cyril Gély dans "Diplomatie", une pièce mise en scène par Stephan Meldegg au Théâtre de la Madeleine.
Ici, Niels Arestrup et André Dussollier endossent ces deux personnages ennemis dans la guerre à qui l'on doit la préservation de Paris, même si dans la réalité le général a pris la décision seul. Malgré l'ordre d'Hitler de raser la capitale avant la capitulation en faisant sauter les ponts et les monuments, il va finalement se rendre aux Alliés sans condition.
Au delà des faits historiques, la pièce fait se rencontrer deux logiques, deux personnalités que tout oppose, entre un militaire habitué à obéir aux ordres et un diplomate. C'est aussi une question lancée aux spectateurs : "que feriez-vous à ma place ?"
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