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Avignon : la scène instrument de liberté pour les artistes africains

Cette année, l'Afrique occupe une place particulièrement importante au Festival d'Avignon. Une volonté des organisateurs qui n'ont pas voulu laisser dans l'ombre des créations originales porteuses d'espoir, qui n'ont pas voulu non plus, laisser passer l'occasion d'un dialogue inter-artistes,
Article rédigé par franceinfo - Christian Tortel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dieudonné Niangouna, une nouvelle génération d'artistes africains au festival d'Avignon
 (BORIS HORVAT / AFP)

 

"Je pense que le théâtre ne change pas le monde, le théâtre peut aider à prendre conscience qu’on peut changer le monde", ces mots sont de Vincent Baudriller co-directeur du festival d'Avignon. Il a souhaité avant son départ, donner une place importante au continent africain. Sa façon à lui d'impulser une nouvelle forme de dialogue, de faciliter les échanges avec l'Europe, au moment où de nouveaux talents sont en train d'émerger . 

Parmi les comédiens invités, certains s’inscrivent dans la lignée de leurs aînés (tel Sotigui Kouyaté dans le Mahâbhârata en 1985, mis en scène par Peter Brook). D'autres, auteurs, metteurs en scènes et chorégraphes sont issus de la nouvelle génération, celle qui n'a pas vécu la colonisation, mais qui en a souffert à travers l'histoire familiale. Ils viennent du Congo, du Nigéria, du Burkina Faso, de Côte-d’Ivoire, d’Afrique du Sud. Ils proposent une autre image de l’Afrique, dans ses chaos, dans son histoire et sa mémoire, dans ses recherches esthétiques.
 
«Comment rester debout malgré tout ?», se demande le Congolais Faustin Linyekula. «Nous avons besoin d’aller au-delà de l’amnésie collective», semble lui répondre le Nigérian Qudus Onikeku…

Dieudonné Niangouna, artiste associé avec Stanilas Nordey, a participé directement à la programmation de cette édition exceptionnelle, qui marque la fin de la décennie du tandem de direction Vincent Baudriller, Hortense Archambault.

Reportage : C.Tortel, Nordine Bensmaïl, Thomas Chudeau-Quérolle

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