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Davy Sardou : "Alexandre Dumas est un monstre, dans tous les sens du terme"

Ovationnée durant le OFF d’Avignon, la pièce "Signé Dumas" s’installe sur la scène du théâtre La Bruyère à Paris. Mise en scène par Tristan Petitgirard, elle réunit les comédiens Davy Sardou et Xavier Lemaire. Une pièce sur la querelle entre Dumas et son fidèle collaborateur Auguste Maquet, concernant la paternité de certaines œuvres. Sur France 3, Davy Sardou revient sur cette relation explosive.
Article rédigé par franceinfo
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Le comédien Davy Sardou invité de France 3 Paris-Ile-de-France pour la pièce "Signé Dumas" au théâtre La Bruyère à Paris.
 (Culturebox - capture d'écran)

En 1848, Alexandre Dumas est à son apogée. Dans son travail il est assisté par son fidèle collaborateur, Auguste Maquet, qu’il ne ménage pas. Deux hommes que tout oppose, le caractère, le physique, et les idées politiques, mais qui vont malgré tout collaborer pendant plusieurs années.

Dumas est un monstre dans tous les sens du terme. C’est un ogre de vie et de littérature, un génie et un homme extraordinaire. Mais derrière tout homme extraordinaire, il y des hommes comme Maquet, que l’on a oublié, que l’histoire de retient pas. Et pourtant il est pour beaucoup dans l’œuvre de Dumas.

Davy Sardou
Entretien : JN. Mirande

Une vingtaine de romans en commun

Auguste Maquet rencontra Alexandre Dumas père en décembre 1838 par l'intermédiaire de Gérard de Nerval. Maquet remit à Dumas un manuscrit qui deviendra "Le Chevalier d'Harmental" publié en 1843. Démarre alors une collaboration qui va durer 7 ans, jusqu'en 1851, et donner lieu à la parution d'une vingtaine de romans parmi lesquels "Les Trois mousquetaires", "Le Comte de Monte Cristo" ou encore "La Reine Margot".

Des chefs-d’œuvre tous signés de la main d'Alexandre Dumas (père) dont Maquet revendiquera la paternité devant la justice en 1858. S'il récupéra un peu d'argent au titre des droits d'auteur, le tribunal lui refusa en revanche la co-signature. 
  (DR)

 

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