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En tournée avec "Véra", Karin Viard "ne se vit pas comme une actrice de théâtre"
Elle est l’une des actrices de cinéma préférées des Français. C’est pourtant au théâtre que l’on retrouve actuellement Karin Viard, dans "Véra" du Tchèque Petr Zelenka. Un exercice dans lequel la comédienne ne se sent pas forcément à l’aise. Pascale Deschamps l’a rencontrée à Lyon, l’une des étapes de la tournée.
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Reportage : P. Deschamps / D. Dahan / J. Martin / A. Da Silva
Soixante films au cinéma et seulement neuf pièces au théâtre. Le ratio en dit long sur les préférences de Karin Viard. L’une des actrices préférées des Français avoue avoir eu "un désamour horrible du théâtre". "Je trouve qu’au théâtre, il y a beaucoup d’injonctions : on ne peut pas jouer ça comme ça, il y a des égos surdimensionnés."
Des préjugés que l’actrice a mis de côté pour jouer "Véra", un agent artistique odieux à qui la vie ne va pas faire de cadeau. Un personnage qu’elle adore et défend avec force : "C’est un personnage très discutable, très cynique. Au départ on la trouve odieuse et au bout d’un moment, on la comprend."
Créée à Caen au printemps dernier et actuellement en tournée, la pièce signée du dramaturge tchèque Petr Zelenka a été adaptée par Pierre Notte. À la mise en scène, Elise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo imposent un rythme effréné soutenu avec talent par les six comédiens dont la chanteuse Helena Noguerra. Une notion de troupe dont Karin Viard n’est habituellement pas fan mais qui là, tient du miracle selon elle : "Il suffit d'un œuf pour faire tourner l'omelette c'est toujours un peu miraculeux quand ça marche."
Soixante films au cinéma et seulement neuf pièces au théâtre. Le ratio en dit long sur les préférences de Karin Viard. L’une des actrices préférées des Français avoue avoir eu "un désamour horrible du théâtre". "Je trouve qu’au théâtre, il y a beaucoup d’injonctions : on ne peut pas jouer ça comme ça, il y a des égos surdimensionnés."
Des préjugés que l’actrice a mis de côté pour jouer "Véra", un agent artistique odieux à qui la vie ne va pas faire de cadeau. Un personnage qu’elle adore et défend avec force : "C’est un personnage très discutable, très cynique. Au départ on la trouve odieuse et au bout d’un moment, on la comprend."
Créée à Caen au printemps dernier et actuellement en tournée, la pièce signée du dramaturge tchèque Petr Zelenka a été adaptée par Pierre Notte. À la mise en scène, Elise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo imposent un rythme effréné soutenu avec talent par les six comédiens dont la chanteuse Helena Noguerra. Une notion de troupe dont Karin Viard n’est habituellement pas fan mais qui là, tient du miracle selon elle : "Il suffit d'un œuf pour faire tourner l'omelette c'est toujours un peu miraculeux quand ça marche."
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