Festival Off d'Avignon 2010: Interview de Jean Lambert-Wild
La mort d'Adam est le spectacle performance d'une mémoire réunionnaise revisitée. L'enfance est un royaume où l'on peut voir les dieux naître et mourir. Leurs figures se construisent dans le brouillard de notre identité. Chaque jour y est un règne. Parfois s'y mêlent la senteur d'un fruit, la voix d'un père, l'effigie d'une mystification, l'éraillement d'un souvenir ou la caresse rocailleuse d'une lamentation. Jean Lambert-wild propose une relecture des mythes fondateurs à travers le prisme de l'inconscient.
Dans cet entretien, l'auteur se confie. Selon lui, le théâtre est une exagération. Le réel n'est pas la scène, l'imaginaire prime. Il évoque sa conception de la Réunion. L'île devient partie intégrante de notre constitution lorsqu'on y vit. La vision folkloriste touristique est une vision erronée. Il ne donne pas une image consensuelle de l'île mais prouve la véracité de ses dires par son vécu. Est-ce peut-être la raison pour laquelle la pièce fut décriée par la critique? Il explique également la richesse produite par 2 langues additionnées ( le français et le créole) bien que le facteur d'assimilation soit lent dans la langue de Molière.
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